Dernière mise à jour
2024-03-19
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2023-11-08 21:09:08
Français - L’Or du Rhin lance le Ring de Romeo Castellucci et d’Alain Altinoglu à la Monnaie
Qu’attend-on de L'Or du Rhin ? Une narration sous forme d’ « Il était une fois », le début d’un fil rouge pour la suite de la Tétralogie, un univers tangible auquel se raccrocher, une expression littérale de pouvoir de la nature et des dieux ? Romeo Castellucci laisse la question en suspens avec ce sixième spectacle à la Monnaie depuis 2011 – Parsifal, ses débuts à l’opéra –, coup d’envoi d’un Ring sur deux saisons avec le directeur musical de la maison, Alain Altinoglu. Dans ce prologue, l’homme de théâtre et plasticien traite du pouvoir, dans sa composante de domination : celle des dieux sur leur main-d’œuvre pour la construction du Walhalla (et les ruines de leur empire historique, symbolisé par des bas-reliefs sous lesquels se cachent des flots de corps anonymes), celle d’Alberich pour faire fondre l’or rhénan, celle du Chantage par la force (Fasolt et Fafner), celle du statut divin de Wotan […]
2021-11-03 05:31:19
L’appel de Jonas Kaufmann exhortant ses fans à se méfier des faux profils opérant sous son nom a donné lieu à une véritable libération de la parole. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses admiratrices admettent avoir été contactées par des personnes se faisant passer pour le ténor. D’autres témoignent du nombre impressionnant de faux profils opérant sous le nom de Roberto Alagna. Dans tous les cas les artistes comme les admirateurs sont surpris par la mauvaise volonté des réseaux sociaux à traquer ces faux profils. « La personne qui agit de la sorte se fait passer pour Jonas Kaufmann sachant que j’admire ce merveilleux ténor et me flatte outrageusement », commente Huberte (nom d’emprunt) sur Facebook. Elle affirme avoir été contactée plusieurs fois. Le mode opératoire des malfrats semble invariable : traquant sur les réseaux sociaux les fans les plus actifs d’un artiste lyrique, ils créent de faux profils pour établir […]
2021-08-01 03:30:47
Entre 1701 et 1800, le personnage de Griselda, la bergère devenue reine, et dont la vertu triomphe des épreuves que lui inflige son époux, a inspiré de nombreux compositeurs. Fidèle à sa vocation d’illustrer le patrimoine musical de l’Italie du Sud, le Festival de la Valle d’Itria a proposé cette année, pour le tricentenaire de la création, la version du Napolitain Alessandro Scarlatti dans une nouvelle édition critique établie conjointement par Luca Della Libera, qui s’est spécialisé dans l’étude du compositeur, et l’ensemble La lira di Orfeo, un orchestre de musique baroque né il y a six ans qui se présente comme « le réservoir créatif de l’imaginaire musical du contreténor italien Raffaele Pe ». Voilà deux décennies, la version proposée par René Jacobs avait fait sensation. En sera-t-il de même pour celle-ci ? Si l’on s’interroge, à l’issue d’une soirée où les plaisirs musicaux n’étaient pas rares, c’est que le rendu sonore […]