Judith Yan Podcasts
Dernière mise à jour
2024-06-16
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Le compositeur David Behrman a écrit un jour : « La situation du musicien est comparable à celle d’un joueur de ping-pong attendant de son adversaire un service rapide : il sait ce qui arrive (le service) et sait ce qu’il doit faire quand ça arrive (le retourner) ; mais comment et quand cela arrivera ne sont déterminés dans les détails qu’au moment même de leur occurrence. » À l’écoute de cette citation, on pourrait toujours se demander quel type de musique David Behrman a-t-il pu pratiquer pour venir comparer sa situation à celle du joueur de ping-pong ? À moins de plutôt chercher les types de musique entre lesquels la référence au ping-pong peut s’installer comme un point commun. S’il est évident que les improvisateurs se livrent à des jeux de questions-réponses, des jeux tout à fait analogues se produisent dans les musiques écrites et même quand on délègue une partie du processus de l’écriture de la musique à des programmes informatiques. Lauréat de la première édition du Prix en recherche artistique organisé au CNSMD de Lyon avec le CNSMD de Paris, la HEM de Genève et l’HEMU de Lausanne, le chercheur et compositeur Antoine Gabriel Brun a aussi gagné de venir présenter son travail dans Metaclassique où il a voulu inviter le compositeur Yan Maresz à lire son mémoire . Et puisque de recherche il sera question, nous accueillerons aussi le méthododologue Aurélien Poidevin qui, à mi-chemin de l’émission, nous livrera sa lecture du travail d’Antoine Gabriel Brun. Une émission produite et réalisée par David Christoffel. Autres numéros musiques algorithmiques de Metaclassique : #40 – Générer, #222 – Combiner et #235 – Enchaîner.
Au diapason – Émission de musique Classique présenté par Frédéric Hutman sur Guillaume Bellom et Yan Levinnois.
Depuis les imitations de chants d’oiseaux par Vivaldi dans les Quatre saisons jusqu’aux polyrythmies du Festin pour 12 percussionnistes de Yan Maresz, le langage musical semble avoir évolué par éloignement de la préoccupation d’en référer à des contenus narratifs. Et si l’idée est admise que la musique est traversée par des figures rhétoriques, l’idée reste débattue de savoir si la musique peut réellement raconter une histoire par les seuls moyens de la musique. Le compositeur Gustav Mahler était lui-même affirmatif du pouvoir évocateur de ses symphonies tout en se donnant la liberté d’en déborder les figures, au point que la musicologue Anne-Claire Scebalt s’est lancée dans une thèse de musicologie en Sorbonne, sous la direction de Jean-Pierre Bartoli, pour fouiller les symphonies de Mahler avec les outils de la sémiotique. Une question apparaît aussitôt : est-ce que les associations de telle figure à tel signe musical ne sont pas arbitraires ? À quoi le linguiste et sémioticien Jean-Marie Klinkenberg prévient que « Tout signe motivé contient une part d’arbitraire, pour la raison qu’il est un signe[1] ». C’est d’ailleurs bien pour arbitrer ce que la sémiotique peut apporter à l’écoute des Symphonies de Mahler que nous avons réuni au Salon Mahler de la Bibliothèque La Grange Fleuret à Paris, la musicologue Anne-Claire Scebalt et le sémioticien Jean-Marie Klinkenberg. Une émission produite et réalisée par David Christoffel. [1] Précis de sémiotique générale, Paris, Editions du Seuil, 2000, p. 202.
Sur les ailes de la musique – Canal M, la radio de Vues et Voix
Retrouvez Jacques Lemaître avec une toute nouvelle sélection musicale variée. Au programme cette semaine: Sidney Bechet, Renée Fleming et Yan Peerce. Commentaires, contacts: [email protected] Par téléphone: 514-282-1999 poste 220 Cet article L’oiseau bleu du bonheur est apparu en premier sur Canal M, la radio de Vues et Voix.
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- chronologie: Chefs d’orchestre.
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