Christoph Seidl Actualités
Dernière mise à jour
2022-05-23
Actualiser
2022-01-01 15:23:00
Premières auditions de la Symphonie du Nouveau Monde - Musical Courier, 20 décembre 1893
[…] révélait rien du compositeur de Hambourg. Pour le bis, Marteau a donné la fugue en sol mineur de la première sonate pour violon de Bach, qu'il a traitée grossièrement. Mais il a le génie positif de son instrument, et surtout le don de l'exécution. Son élocution, comme diraient les comédiens, est parfaite. En mûrissant, il développera sans doute d'autres qualités nécessaires [...] Pour l'instant, c'est un jeune virtuose fascinant. Il a reçu une ovation. M. Seidl mérite des mots chaleureux pour la façon dont il a dirigé la symphonie de Dvorák. Cette symphonie a été interprétée avec beaucoup de swing et d'ampleur, et chaque membre de l'orchestre a fait de son mieux. La musique de Mendelssohn a été jouée avec sécheresse, et dans l'accompagnement du concerto de Brahms, M. Seidl s'est montré apathique, voire antipathique. Cependant, dans le dernier mouvement, qu'il donne avec une fougue naturelle, M. Seidl devient un autre […]
2021-11-24 05:00:00
[…] avec une grande clarté. Le redoutable Nibelung, Alberich, est chanté par Daniel Schmutzhard, magnifique voix qui réussit à restituer tous les états par lesquels passe le personnage : cajoler les filles du Rhin, renoncer à l’amour, posséder le pouvoir absolu avant d’être dépossédé de tout. Le reste de la distribution se situe dans un niveau d’excellence comparable : Tanzel Akzeybek propose un Froh sarcastique à souhait, Thomas Ebenstein, est le Mime craintif totalement sous la coupe de son frère, Tijl Faveyts (Fasolt) et Christoph Seidl (Fafner) campent parfaitement les deux géants, peu subtils mais imposants. La grande triomphatrice n’apparaît qu’un bref moment à la fin de l’opéra : Gerhild Romberger chante Erda et son mezzo est somptueusement coloré, en particulier dans le grave qu’elle déploie avec chatoyance, telle une contralto. Son entrée coupe le souffle à toute la salle, ainsi qu’à Wotan, qu’elle déstabilise et force à céder l’anneau maudit. Un bon nombre des solistes réunis ici possèdent une expérience dans le domaine baroque […]
2021-08-11 15:48:00
Premières auditions de la Symphonie du Nouveau Monde - New York Herald, 17 décembre 1893
[…] Pas d'expression de la nostalgie Absolument rien sur le Chant de Hiawatha Pas de scotch snap. Phrases emblématiques « Le dernier mouvement est caractérisé à certains endroits par un swing barbare qui laisse fortement présager la joie sauvage d'une race sauvage. » « Même après qu'il eut quitté sa loge pour emprunter le couloir, les applaudissements continuèrent, si bien qu'il revint saluer depuis sa loge. Quelle ovation ce fut alors ! Les musiciens, dirigés par M. Seidl, joignirent leurs applaudissements à ceux de l'assistance. » Anton Seidl. , ca. 1895. Photograph. https://www.loc.gov/item/2002716606/. * ** DVORAK ENTEND SA SYMPHONIE. Le Directeur du Conservatoire national de musique assiste à la seconde exécution. JOUÉE DEVANT UN VASTE PUBLIC. L'audience et l'orchestre réservent un accueil enthousiaste au célèbre compositeur tchèque. PARTITION ET INTERPRÉTATION. Antonin Dvorak, le visage rayonnant de joie, a écouté hier soir le […]
2021-02-28 13:35:00
Premières auditions de la Symphonie du Nouveau Monde - The New York Herald, 16 décembre 1893
[…] l'on lira ci-dessous sont dans le texte d'origine, je n'ai pas tenté de les corriger, sauf dans les cas où le sens s'en trouvait altéré. Ce que dit l'article L'une des plus grandes symphonies Le journaliste ne se prononce pas sur l'influence noire, mais cite le programme du récital, où cette influence est présentée Idem avec musique indienne, malgré l'accroche en majuscules qui introduit le texte « impression générale d'immensité » Gamme pentatonique Largo nostalgique, selon Seidl Ce que ne dit pas l'article Rien sur Hiawatha Aucune mention du scotch snap Aucun élément nouveau sur les inspirations noires ou indiennes Phrases emblématiques « Si ce mouvement dans sa narration musicale respire le véritable esprit indien, alors l'avenir de la musique est certainement entre les mains de l'homme rouge. » « Un passage calme et descendant est donné aux premiers violons, puis une série d'accords silencieux des cuivres, de […]