Vincent David Podcasts
Dernière mise à jour
2024-05-29
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Dans Le neuf, le différent et le déjà-là : Une exploration de l’influence, la philosophe Judith Schlanger explique que l’influence brouille la distinction entre l’intérieur et l’extérieur de qui s’influence : « Car dès qu’il s’agit d’influence rien n’est purement interne (puisque ce qui influence provient d’ailleurs) et rien n’est purement externe (puisque ce qui influence est assimilé et intériorisé). » (p. 30) De là à ce qu’un peintre puisse se laisser influencer par de la musique, c’est sans compter que l’influence n’est qu’une des questions que peinture et musique peuvent avoir en partage… À l’occasion de l’exposition monographique du peintre Marc Desgrandchamps à la Galerie Duchamp à Yvetot, Metaclassique interroge le peintre sur son rapport à la musique. Et puisque toutes les émissions commencent par rappeler que « l’analogie peut aller très loin », nous irons jusqu’à nous demander : s’il faut toujours beaucoup de place pour faire éclater une couleur ? s’il vaut mieux faire des tableaux pas plus grand que soi ? si l’impressionnisme est plutôt contre la netteté ou pour la pollution ? Ou encore : s’il y a moyen d’arriver à aimer une musique huileuse ? Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
Une petite musique circule qui voudrait que les compositions musicales encourent le risque d’atteindre certains niveaux de complexité où elles pourraient arriver à se couper du public. Dit comme ça, la musique pourrait devenir irrecevable pour une seule question de forme des œuvres, sans que ne se trouvent mises en cause : la forme que peuvent prendre les concerts où les œuvres sont « exécutées », la réputation que les dominants donnent aux expressions sonores spéculatives ou encore l’ambiance dans laquelle les lieux l’accueillent. Alors que prendre la complexité comme curseur des générations de compositeurs des 20è et 21è siècles, revient à se placer dans un surplomb qui suppose que ladite complexité a été digérée et n’est donc plus vraiment la question. Dans Le Principe d’incertitude paru aux éditions Delatour, le compositeur Bernard de Vienne donne à la spéculation la vertu de faire un pont entre l’Ars Subtilior et certaines extravagances de la musique savante du XXè siècle. Mais c’est aussi dans ces spéculations qu’il trace un chemin de pensée de ses propres compositions musicales. C’est donc pour creuser les subtilités de la place de la subtilité que les micros de Metaclassique s’installent chez Bernard de Vienne, à Chaville, en compagnie de deux de ses amis : le philosophe Claude-Henry du Bord et le clarinettiste Jean-Christophe Murer pour un numéro « Spéculer » qui s’ouvre donc sur un madrigal de Paolo Da Firenze du début du XVè siècle. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
En pistes ! L'actualité du disque classique
2024-05-13 08:28:30
Durée (h:m:s): 1:28:06
durée : 01:28:06 - En pistes ! du lundi 13 mai 2024 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Emilie et Rodolphe vous proposent de débuter notre semaine de découvertes discographiques avec les œuvres de Felix Mendelssohn, Igor Stravinski, Franz Schubert, Heinrich Schütz, mais également Amilcare Ponchielli, Robert Schumann et Max Reger. En pistes !
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- chronologie: Interprètes (Europe).
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