Agostina Smimmero Actualités
Dernière mise à jour
2024-03-29
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2021-09-28 08:20:59
Amilcare Ponchielli (1834-1886) : La Gioconda, dramma en quatre actes sur un livret d’Arrigo Boito. Mise en scène : Olivier Py. Décors et costumes : Pierre-André Weitz. Lumières : Bertrand Killy. Avec : Béatrice Uria-Monzon, La Gioconda ; Judit Kutasi, Laura ; Agostina Smimmero, La Cieca ; Ramón Vargas, Enzo Grimaldo ; Roberto Scandiuzzi, Alvise Badoero ; Pierre-Yves Pruvot, Barnaba ; Roberto Covatta, Isepo ; Sulkhan Jaiani, Zuane / Un Pilote ; Hugo Santos, Barnaboto / Un chanteur. Chœur et Maîtrise du Théâtre du Capitole (chef de chœur : Alfonso Caiani). Orchestre national du Capitole, direction : Roberto Rizzi-Brignoli L’article est apparu en premier sur ResMusica.
2021-09-26 03:30:47
[…] Laura de Judith Kutasi a reçu une belle ovation qui sembla la surprendre et l’émouvoir. Elle fut pourtant bien méritée tant cette habituée des Arènes de Vérone nous a convaincu, par le dramatisme assumé de son jeu et l’assurance d’une voix sombre et puissante : elle a aussi porté La Cieca (pourtant un rôle d’alto) à son répertoire et elle sera l’une des Walkyries du Ring berlinois le mois prochain. La Cieca était tenue par Agostina Smimmero, qui n’est pas une authentique alto, mais dont le timbre sombre sied particulièrement aux malheurs qui l’accablent (« Figlia che reggi »). L’affreux Barnaba fut la belle surprise de la soirée ; on sait Pierre-Yves Pruvot en quête permanente de rôles moins recherchés ou moins connus ; ici la quête est fructueuse et voilà qu’il ajoute une belle corde à son arc : noirceur assumée dans son « Ô monumento » de toute beauté où la voix se noircit et se […]
2019-04-18 10:16:23
Français - Iréne Theorin, flamboyante Gioconda au Gran Teatre del Liceu de Barcelone
[…] spectacles) dans le rôle-titre de La Walkyrie en 2014, la soprano suédoise Iréne Theorin n’éprouve aucune peine (à un aigu près…) à maîtriser de bout en bout l’écrasante tessiture du rôle-titre, proposant une incarnation d’une irrésistible intensité qui culmine dans un « Suicidio ! » impérieusement phrasé. L’actrice, en plus, se montre particulièrement convaincante, ses dialogues avec la Cieca atteignant des sommets d’émotion. Cette dernière est incarnée au pied levé par la mezzo italienne Agostina Smimmero (en remplacement de Maria José Montiel, annoncée souffrante), qui nous avait profondément impressionnés il y a moins d’un mois dans le rôle d’Ulrica à Nantes, et qui nous gratifie à nouveau de sa voix ample, profonde, et émouvante à la fois. Pour ses débuts au Liceu (et dans le rôle d'Enzo), le ténor américain Brian Jagde (que nous avions découvert à l’Opéra de Limoges dans celui de Don José) confirme qu’il possède l’un […]
2019-04-04 07:00:14
[…] insigne séduction. Sa direction d’acteurs fait merveille avec les choeurs qui sont caractérisés de manière individuelle . C’est pareillement le cas des seconds plans de grande qualité aux voix bien campées que proposent Jean-Vincent Blot, Pierrick Boisseau et Sulkhan Jaiani. Hila Baggio figure quant à elle un Oscar tout en vivacité au soprano pétillant et frais auquel qui s'enrichirait de plus de rondeur et de moelleux. Son incarnation contraste parfaitement avec le mezzo d’or sombre d’Agostina Smimmero. Ulrica, la Sybille se pare par son truchement de nuances raffinées et de graves amples et sensuels. Du côté des trois rôles principaux, si les ensembles fonctionnent fort bien, on observe un certain déséqulibre : Après un air d’entrée qui le met à la peine, des aigus qui sentent l’effort, parfois trop bas, Stefano Secco semble plus à l’aise sous la défroque du marin au second acte. Malheureusement, son jeu pêche par monolithisme. On peine […]