Alessandro Crudele Actualités
Dernière mise à jour
2024-03-27
Actualiser
2022-05-18 07:40:00
A tout seigneur, tout honneur : il revenait légitimement à George Petrou d’inaugurer, le 12 mai dernier, l’Internationale Händel Festspiele Göttingen, puisqu'il en assure désormais la direction artistique. Guest star de cette intronisation, Bruno de Sá faisait également une entrée remarquée dans le saint des saints en compagnie de Myrsini Margariti, déjà applaudie in loco et partenaire d’élection le temps d’un dialogue pastoral (Aminta e Fillide). Toutefois, la première partie du concert d’ouverture alignait non pas une, non pas deux, mais vingt-six étoiles, qui brillent depuis des lustres dans le ciel du festival : les musiciens du FestpielOrchester Göttingen – le FOG, comme on le surnomme affectueusement, acteur emblématique de la manifestation. Fondée en 2006 par Nicholas McGegan, cette phalange rassemble des instrumentistes issus de formations aussi renommées que l’Akademie für Alte Musik Berlin, le Concerto Köln, le Freiburger Barockorchester, the Orchestra of the 18th Century ou encore the Philharmonia Baroque Orchestra. Loin de se produire exclusivement à Göttingen, elle est […]
2022-01-28 05:00:00
[…] pas de pugnacité. Autre air parfaitement dans sa voix, celui de Donna Anna « Non mi dir, bell’idol mio », qui va jusqu’au si bémol, et où elle est d’une sûreté impavide, celle de ce fier personnage prêt à venger son père le Commandeur. Le registre héroïque convient parfaitement à ce timbre si clair, pour ne rien dire de la ligne vocale et du legato, du vibrato et des ornements impeccablement mozartiens. Le récitatif qui précède l'aria (« Crudele ») est ardent, farouche, cambré, saisissant. Autres réussites, les personnages plus légers que sont Zerline et Despina. De la première, qui à l’époque était considérée comme le principal rôle féminin de l’opéra, « Vedrai carino », dans un joli coloris de tendresse, mais sans mièvrerie, s’agrémente d’une vocalise bienvenue. De la seconde, « In uomini in soldati » a toute l’alacrité, l’insolence, l’esprit qu’il faut ; les trilles sont impeccables, les la de la coda sont envoyés avec […]
2021-11-08 03:12:25
Nicola Antonio Porpora (1686-1768) : terzetto « Temi lo sdegno mio, perfido traditore » extrait de Germanico in Germania ; aria « Alto Giove » et terzetto « La gioia immortal che alletta » extaits de Polifemo. Carl Heinrich Graun (1704-1759) : aria « Tra le procelle assorto » extrait de Cleopatra e Cesare. Johann Adolf Hasse (1699-1783) : aria « Sagace è la mano » extrait de La spartana generosa. Leonardo Vinci (1690-1730) : aria « Vo solcando un mar Crudele » extrait de Artaserse. Georg Friedrich Haendel (1685-1759) : sinfonia « Arrivée de la Reine de Saba » extraite de Solomon ; aria « Lascia la spina, cogli la rosa » extrait de Il trionfo del Tempo e del Disinganno ; duo « Se il mio amor fu il tuo delitto » extrait de Berenice, Regina d’Egitto ; aria « Crude furie degli orridi abissi » extrait de […]
2021-10-28 04:00:00
« Le concours de virtuosité des castrats » : nous y voilà encore. Chez qui aime cette période, le sourcil se fronce de manière quasi pavlovienne tant on a longtemps réduit l’opera seria à une vaine démonstration vocale et improprement répandu l’idée que les contre-ténors sont les réincarnations des evirati cantori. Versailles ne semble pas, du reste, la plus évidente arène pour en distiller l’art : ces merveilleux chanteurs, qualifiés d’« incommodés » par Madame de Longueville, n’ont joué qu’un rôle marginal à la cour de France, en particulier à l’opéra. Cependant, encore bien après les créations de Rossi ou Cavalli, on sut apprécier les castrats en concert et à la chapelle. Qu’importe, Laurent Brunner, directeur de Château de Versailles Spectacles, n’avait pas besoin de raisons particulières pour convoquer trois falsettistes renommés pour un brillant concert italien permettant de mettre en valeur la galerie des glaces dans le DVD fourni (et bien réalisé). La présentation du […]
ou
- chronologie: Chefs d’orchestre.
- Index (par ordre alphabétique): C...