Anatol Vieru Podcasts
compositeur roumain
- opéra, musique instrumentale, musique classique
- Roumanie
- compositeur ou compositrice, théoricien ou théoricienne de la musique, professeur ou professeure d'université
Dernière mise à jour
2024-05-06
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Sergeï Rachmaninov disait tout bien ironiquement que l’artiste ne connaît qu’un seul besoin : celui d’être loué, vanté et applaudi[1]. Dans son Dictionnaire du diable, Ambrose Bierce définissait même l’applaudissement comme « l’écho d’une platitude[2] ». Au risque d’entendre les acclamations replier le sublime dans l’ordre du mondain, bien des musiciens manifestent une forme de dégoût pour les applaudissements. Le pianiste Glenn Gould allait même jusqu’à prôner leur suppression[3]. Réunis à la Bibliothèque publique d’information au Centre Pompidou, les invités du numéro « Applaudir » de Metaclassique n’entendent pas s’en tenir à des condamnations morales, sentant bien qu’il y a mieux à faire de ces clappements collectifs. Nous recevons : l’artiste Blandine Brière qui a mené enquête et expérimentations artistiques à partir d’applaudissements et la chercheuse Marie-Madeleine Mervant-Roux qui s’est engagée dans une histoire du son au théâtre, soit une manière de pensée la représentation théâtrale qui remet la présence sonore du public non loin du centre du propos théâtral. Pour le plaisir des contre-hypothèses, cette émission sera aussi l’occasion du retour du meta-testeur Léonard Pauly. Pour commencer, une archive radiophonique : en 1984, dans l’émission « Musique mode d’emploi » sur France Culture, Rémy Stricker se faisait la voix d’une critique de Hugo Wolf qui faisait l’expérience de pensée : et si, devant les beautés de la nature, on se mettait justement à applaudir… Une émission produite et réalisée par David Christoffel. [1] Vieru, Eloge de la vanité, p. 39 [2] « Ambrose Bierce définit l’applaudissement comme l’écho d’une platitude. Un dédain des applaudissements et du public qui n’aurait pas déplu à un Swift, à un Chamfort ou à un Tchernyckevski. » (Andrei Vieru, Le gai Ecclésiaste, p. 145.) [3] Andrei Vieru, Le gai Ecclésiaste, p. 80.)
« l’homme qui, loué à outrance, n’a rien à dire est, qu’il le veuille ou non, un imposteur en position d’éternel porte-à-faux. » est l’une des réflexions du pianiste Andreï Vieru qui, dans un autre livre, écrit que « Celui qui, durant ses introspections, aspire sincèrement à se connaître risque de découvrir des vérités peu flatteuses pour lui. » et que : « La peur de faire de semblables découvertes justifie l’idée suivant laquelle la connaissance de soi serait impossible ». À force de digressions dans un Éloge de la vanité aux éditions Grasset et de l’essai Le gai Ecclésiaste publié au Seuil, Metaclassique a proposé au pianiste et philosophe Andreï Vieru de reprendre le fil de ses pensées sur la sincérité, l’orgueil, l’envie pour trouver un chemin qui fait quelques tours et détours dans le rapport qu’il entretient avec les figures de Bach, de Mozart ou même de Salieri.
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