Andrea Pacini Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-19
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2022-03-05 05:00:00
[…] © Patrice Nin Dès l’entrée (« L’âme délaissée »), Michael Spyres impose sa voix dans toute son autorité ; à tel point qu’on en vient à relire les paroles du poème de Casimir Delavigne et à se demander si c’est vraiment d’autorité qu’il est question dans cette lettre d’adieu (on se fera la même réflexion en deuxième partie au sujet de l’élégie « Au chevet d’un mourant »). Même remarque pour les « Adieux à la vie » sur un texte d’Emilien Pacini. Là toutefois, alors que la révolte contre la mort l’emporte sur l’imploration, les emportements sont bienvenus. De même dans « Roméo » où le rythme haletant est tenu et la fébrilité de l’amant bien rendu. Plus on avancera dans le programme, plus le ton des pièces sera léger et plus on sentira Spyres à l’aise et heureux de libérer sa fougue communicative. Ainsi, « L’ultimo ricordo » qui en appelle à l’amour de la patrie ou « Le Lazzarone », véritable […]
2022-01-27 23:52:41
[…] qu'on lui donnerait des seconds couteaux pour les rôles et des résidus pour les décors. Bien que totalement prêt dès l'automne 1821 avec un opéra intitulé Zoraida di Granata, le compositeur doit modifier sa partition au dernier moment, à la mort accidentelle du ténor Sbigoli, qui s'était provoqué une attaque en cherchant à surpasser la voix d'un autre ténor, Donzelli, lors des reprises de l'oeuvre qui avait ouvert la saison 1821-1822, Cesare in Egitto de Pacini. Or, si Donizetti avait bien Donzelli dans sa future distribution, il avait aussi Sbigoli... Il lui faut donc récrire toute la partie du second ténor, et la transposer pour contralto. Si bien que, pourtant dans les starting blocks depuis des mois, il rend sa partition au dernier moment... C'est peu dire que dans ces conditions, le jeune homme est dans ses petits souliers, voici tout juste deux siècles, lorsque le rideau s'ouvre. Mais c'est […]
2021-03-02 05:20:18
[…] qui ne rechigne pas incognito à manier lui-même les outils du charpentier dans Zar und Zimmermann. Entre les deux, Donizetti choisit d’abord un titre qui ne fait pas de Pierre le héros de son opéra : Il falegname di Livonia (Le charpentier de Livonie), qui évoque non pas le hobby du jeune tsar façonné par la légende, mais bien le ténor héros de la partition, Carlo. Or, ce titre était déjà pris pour un autre opéra de Giovanni Pacini, avec un argument similaire signé Felice Romani. Donizetti et son librettiste Aldobrandini changent donc leur titre pour celui, plus solennel, de « Pietro il Grande, ksar delle Russie », ainsi créé le 12 avril 1819 à la Scala de Milan avec un certain succès. On y raconte l’histoire d’un charpentier assez querelleur, Carlo. Il aime Annetta, la fille du redoutable chef militaire Mazeppa, allié aux Suédois de Charles XII et que le tsar Pierre a défait […]
2021-02-23 13:21:00
[…] cet opéra « original » qui prendra le nom de « Matilde di Shabran, ossia Bellezza e Cuore di ferro » (Mathilde de Shabran ou Beauté et Cœur de fer). Il va donc reprendre l’ouverture d’Eduardo e Cristina, écrite moins de 2 ans auparavant et emprunter un duo et un chœur à Ricciardo e Zoraide (décembre 1818). Mais ça ne suffit pas, notre Gioachino-lapin d’Alice n’en finit pas de courir après les échéances. Rossini demande donc au jeune Giovanni Pacini, fils de l’une de ses basses fétiches, Luigi Pacini, de l’aider. Le compositeur débutant va ainsi lui écrire une introduction pour le deuxième acte, ainsi qu’un duo et un trio et s’occupera de tous les « recitativi secchi » de cette œuvre, qui prend la forme d’un « melodramma giocoso », opéra semiserio, un peu comme la Pietra del Paragone, 8 ans auparavant. Pour le résumer très brièvement, ce livret-collages raconte comment Matilde, amoureuse d’Edoardo – fils de Raimondo, […]
ou
- chronologie: Artistes lyriques.
- Index (par ordre alphabétique): P...