André Pernet Actualités
Dernière mise à jour
2024-03-29
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2019-01-10 10:00:04
[…] plus importante de cette discographie, quand bien même elle a été, d’un point de vue musicologique, définitivement disqualifiée. Dans cette rubrique, on retiendra parmi les enregistrements de studio celui réalisé avec les forces de l’Opéra comique par André Cluytens en 1948, de très loin le plus idiomatique de tous, à tous égards préférable au remake stéréo glamour mais hors sujet de 1964. Il faut, au moins une fois, avoir entendu Raoul Jobin, Louis Musy, André Pernet, Roger Bourdin et Bourvil, inénarrable dans les rôles des valets. Tous, ils reflètent une sorte d’âge d’or du chant français. Dans la rubrique des versions hybrides (base Choudens mâtinée de Oeser, Kaye, ou « d’autre chose »), il faut mentionner la version de Richard Bonynge (Decca, 1972), la plus insolemment vocale (Sutherland superlative dans les trois rôles féminins, Domingo radieux en Hoffmann, Bacquier parfait dans les quatre diables, des seconds rôles délectables), mais pénalisée par le […]
2018-09-17 08:00:18
[…] de New York proposera une représentation entrée dans la légende sous le nom de « Nuit des sept étoiles », avec Nellie Melba, Lilian Nordica, les frères de Reszké, Victor Maurel, Pol Plançon et Sofia Scalchi. Pourtant, comme le signale Didier Van Moere, en un demi-siècle, l’art du chant avait été profondément transformé par l’évolution de l’opéra, Verdi et Wagner étant passés par là. En 1936, l’Opéra de Paris alignait entre autres Georges Thill, Germaine Hoerner, André Pernet, mais là non plus, le style n’y était sans doute plus tout à fait. Aujourd’hui, grâce à la Rossini Renaissance, il est possible de rendre aux principaux personnages le profil vocal qui était le leur à la création, en confiant cette musique à des artistes rompus à la discipline rossinienne. Comme le dit Jean Cabourg, « La difficulté est aujourd’hui d’en faire ressortir l’incontestable originalité tout en ne la coupant pas de ses racines, celles […]
2018-04-19 18:28:02
[…] Synge, Riders to the Sea (la tragédie du dramaturge irlandais sera également mise en musique par Vaughan Williams, en 1937). Sur un sujet macabre – le désespoir d'une mère à qui l'océan a ravi cinq fils, et bientôt six –, l’œuvre paraît austère, voire rébarbative (les plus méchants parlent de musique d’enterrement). Encore une décennie plus tard, Rolande et le mauvais garçon est créé à Garnier en 1934, avec Georges Thill, Marisa Ferrer et André Pernet : malgré un titre qui évoquerait plutôt un univers à la Marcel Carné, cet opéra relate l'idylle entre une reine et un peinte-poète, en Italie à l’époque de la Renaissance. Viendront encore, à Strasbourg en 1947, Martine, scènes lyriques d’après Jean-Jacques Bernard (frère de Raymond Bernard), puis, à titre posthume, Le Jeu de l’amour et du hasard, d’après Marivaux, opéra achevé par Max d’Ollone et Henri Busser, créé à Monte-Carlo en 1954, très précisément le […]
2017-10-23 05:02:33
[…] 435. Donc les aigus venaient tout seul ! Au lieu de devoir tirer, je n’avais qu’à laisser aller. C’était la surprise viennoise… Malgré ces engagements en terres germanophones, vous n’avez jamais chanté en allemand. Vous auriez pourtant pu aborder Wagner à Paris, du temps où on le chantait en français. Je l’ai fait ! j’ai chanté Wolfram, dans Tannhäuser. Un jour où on avait pu l’entendre à la radio, j’ai reçu une lettre de félicitations d’André Pernet. C’est le seul Wagner que j’aie chanté. Pourquoi ? Je me suis toujours posé la question, mais c’est sans doute surtout à cause du problème de la langue. Je n’étais pas du tout doué pour chanter en allemand. Des amis me disaient : « Tu es un fainéant, tu ne veux pas te donner la peine ». Il y avait un peu de ça. A présent je regrette de n’avoir pas chanté certains ouvrages de Wagner, parce que […]
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- chronologie: Artistes lyriques (Europe).
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