Antonio Sacchini Actualités
compositeur italien
- violon
- opéra
- France
- compositeur ou compositrice, musicologue
Dernière mise à jour
2024-03-19
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2022-05-08 04:00:00
[…] virtuosité expressive, le Concert de la Loge s’avère, au même titre que les stars invitées, le héros de cet enregistrement et ce dès les houleuses et saisissantes plages liminaires, inédites : ce fragment de La Belle Arsène de Monsigny et cette scène d’Arianne à l’île de Naxos de Jean-Frédéric Edelmann traversés par l’irrépressible urgence du théâtre. En réalité, hormis des Gluck plus (« Divinités du Styx ») ou moins courus (« Se mai senti » de Sesto dans La Clemenza di Tito) et le Renaud de Sacchini (« Barbare amour, tyran des cœurs »), exhumé par Christophe Rousset il y a une dizaine d’années (Palazzetto Bru Zane), le programme n’aligne que des premières mondiales. Or, le livret s’intéresse à la carrière des cantatrices et même à leur vie privée pour mieux mettre en parallèle leurs personnalités – celles de deux femmes indépendantes et aux mœurs fort libres –, mais il ne nous dit rien des morceaux choisis ni des ouvrages dont ils sont […]
2022-04-13 02:45:01
Metz. Grande salle de l’Arsenal. 8-IV-2022. Luigi Cherubini (1760-1842) : ouverture et « Un moment à l’autel » extraits de Démophon. Jean-François Gossec (1734-1829) : « Princesse, savez-vous », extrait de Thésée. Antonio Sacchini (1730-1786) : « Barbare amour, tyran des cœurs » extrait de Renaud. Jean-Luc Loiseau de Persuis (1769-1819) : « O divinité tutélaire » extrait de Fanny Morna. Jean-Frédéric Edelmann (1749-1794) : « Mais Thésée est absent » extrait d’Ariane dans l’île de Naxos. Johann Christian Bach (1735-1782) : « Me infelice che intendo » extrait de La clemenza di Scipione. Christoph Willibald Gluck (1714-1787) : « Se mai senti » extrait de La Clemenza di Tito ; « Divinités du Styx » extrait d’Alceste. Joseph Haydn (1732-1809) : Finale vivace assai extrait de la Symphonie n° 82 dite « L'Ours ». André Ernest Modeste Grétry (1741-1813) : « Cher objet de ma pensée » extrait d’Aucassin et […]
2021-05-12 10:00:14
[…] le jeune Auber joue du piano, du violon, sait chanter et pratique un peu l’italien. Ami de la famille, Jean-Blaise Martin (qui a donné son nom à une tessiture de baryton) lui donne quelques leçons. Dès cette époque, Auber compose, en amateur doué. En 1798, il écrit une première grande scène pour ténor, en italien, « Non s'è più barbaro ». Il y en aura d’autres, un peu dans le style de Piccini ou de Sacchini. Il compose également des quatuors, des concertos pour violoncelle à l’intention d’un soliste célèbre, Jacques-Michel Hurel de Lamare, qui les signera comme s’il en était l’auteur. Alors qu’il n’a pas vingt ans, à l’instigation de son père qui veut qu’il s’initie aux affaires, Auber passe seize mois à Londres : il y acquiert ce sens de la retenue et cette discrétion traditionnellement associés aux Britanniques qui, avec son esprit et sa galanterie, vont devenir les […]
2020-11-18 11:00:20
Versailles - 250 ans d'opéra
[…] en 1785, y jouera encore Rosine du Barbier de Séville de Beaumarchais. Le Théâtre Hubert Robert Notons enfin qu’il exista longtemps, à Versailles, une dernière scène « provisoire » destinée à recevoir le tout-venant des spectacles : la Comédie dite « de l’aile Neuve » de l’architecte Adrien Pâris, dont la décoration était signée Hubert Robert (ce pourquoi on la rebaptisa « Théâtre Hubert Robert »). Pouvant recevoir plus de cinq cents spectateurs, elle ouvrit le 4 janvier 1786 sur la création d’Œdipe à Colone de Sacchini. En mai 1789, les Comédiens italiens y jouèrent une dernière fois un diptyque composé du Jugement de Midas et du Tableau parlant de Grétry. Epargnée par la Révolution, la salle fut mise à la disposition de la Comédie française en 1800, mais finalement rasée, en raison de sa vétusté, en 1834. La Comédie de l’aile Neuve et l’Opéra royal étaient donc utilisés à la même époque, car le second, dont il faut enfin parler, n’a jamais été conçu […]
ou
- chronologie: Compositeurs (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): S...