Antonio Savastano Actualités
chanteur d'opéra italien
- ténor
- Italie
- artiste lyrique
Dernière mise à jour
2024-04-23
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2020-06-17 03:56:06
[…] le grand air du second acte particulièrement réussi. Moins convaincant vocalement que scéniquement, Aris Argiris (Belcore) peine à s’imposer au début du spectacle : la voix est peu timbrée, instable et sans charme. Cela s’arrange un peu au fil de l’action, mais l’impression première demeure néanmoins. Voix souple et chantante, le baryton basse espagnol Simón Orfila donne davantage de relief au rôle du Docteur Dulcamara, très caractérisé et bien enlevé malgré un vibrato trop large. Maria Savastano remplit efficacement et avec malice le petit rôle de Giannetta. Les chœurs, très nombreux et sans doute exagérément sollicités par la mise en scène, peinent un peu – à l’instar de l’orchestre – à trouver la précision, la variété d’expressions et de couleurs ainsi que l’énergie vocale qui conviendraient. Voir la vidéo
2018-02-19 04:13:52
Giovanni Alberto Ristori (1692-1753) : Trois cantates pour soprano et ensemble : « Lavinia a Turno », « Didone abbandonata », « Nice a Tirsi » ; Concerto pour hautbois et cordes. Maria Savastano, soprano. Jon Olaberria, hautbois. Ensemble Diderot ; violon conducteur : Johannes Pramsohler. 1 CD Audax records. Enregistré en août 2016 en la Gustav-Mahler-Saal de Toblach. Textes de présentation (avec traduction des textes chantés) en allemand, anglais et français. Durée : 68'.
2017-11-14 10:22:49
Versailles. Opéra Royal. 11-XI-2017. Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Così fan tutte ossia La scuola degli amanti, opéra buffa en deux actes sur un livret de Lorenzo Da Ponte. Mise en scène : Ivan Alexandre. Scénographie et costumes : Antoine Fontaine. Lumières : Tobias Hagström Ståhl. Avec : Ana Maria Labin, Fiordiligi ; Serena Malfi, Dorabella ; Robert Gleadow, Guglielmo ; Anicio Zorzi Giustiniani, Ferrando ; Maria Savastano, Despina ; Jean-Sébastien Bou, Don Alfonso. Les Musiciens du Louvre, direction : Marc Minkowski.
2017-11-10 04:36:52
[…] Zorzi Giustiniani, l'archétype du ténor jeune premier cisèle pour Ferrando un magnifique « Un'aura amorosa ». Chez les femmes, c'est festival ! Ana Maria Labin, Donna Anna la dernière fois, est une Fiordiligi ample et veloutée, une héroïne d'opera seria, nous donnant peut-être le plus beau « Come scoglio » que l'on ait entendu. Le reste du trio est équitablement talentueux : l'autre soeur (Serena Malfi), même sensibilité dans un autre tempérament ; Despina (Maria Savastano), espiègle servante doublée d'un timbre sucré. Maintenant, on voudrait qu'Ivan Alexandre reprenne les mêmes tréteaux et les mêmes rideaux, peut-être les mêmes chanteurs, et qu'y jouent et chantent Violetta et Alfredo, Leonore et Florestan, et pourquoi pas Siegfried et Brünnhilde. Cela ne coûterait pas très cher, on y emmènerait les écoles et on écrirait au fronton du théâtre de bois : « L'opéra, c'est la liberté ! »
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- chronologie: Artistes lyriques (Europe).
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