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Dernière mise à jour
2024-04-19
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Au milieu du 19è siècle, les diverses nations du monde ont développé une nouvelle manière d’exhiber leurs fiertés respectives à la face des unes des autres sous une forme pacifique quoique compétitive, en organisant à tour de rôle des Expositions universelles. Ce sont dans ces manifestations de réputation mondiale que les pays assez Riches pour se le permettre viennent montrer leurs grandes réalisations et donner un rayonnement international à leurs grands génies. Au départ, il était surtout question de génie industriel. Jusqu’à ce qu’on vienne rapidement, à Paris, mêler le génie artistique aux affaires et vouloir assez tôt « exposer la musique, comme si cet art pouvait être traité de la même manière que les disciplines plastiques » (p. 21). Les solutions qui ont alors été trouvé pour exposer la musique ont aussi amenées de nouvelles manières d’écouter la musique. Mais ces stratégies de cohabitation de la musique avec le génie industriel semblent s’être transformées en normes d’exposition qui se déploient bien au-delà des quelques moins que durent, chaque fois, les Expositions universelles. Pour approfondir l’impact de ces manifestations emblématiques des premières décennies de la société industrielle sur la manière de promouvoir la création musicale, c’est au Salon Mahler de la Bibliothèque La Grange Fleuret que nous recevons le musicologue Étienne Jardin qui a fait paraître aux éditions Horizons D’Attente l’essai Exposer la musique. Le festival du Trocadéro (Paris 1878) et le philosophe Yaron Pesztat qui signe Expositions universelles. Le procès perdu de l’architecture moderne co-édité par CFC et AAM. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
« La domestique est une déracinée, elle adopte le code bourgeois avec d’autant plus de force qu’elle fuit la terre et ses origines. Elle devient du code des maîtres le suppôt le plus convaincu. C’est le cas de Bécassine, qui pousse l’assimilation jusqu’à la caricature. Bécassine reste constamment admirative et respectueuse de la classe des puissants, sa maîtresse et les dames du faubourg Saint-Germain. » Dans La place des bonnes qu’elle écrit en 1979, Anne Martin-Fugier précisait encore que « Ce sentiment qu’a Bécassine de faire partie d’une caste privilégiée est une survivance de l’époque où l’aristocratie entretenait de véritables maisonnées de serviteurs[1]. » Mais alors : d’où vient que les bonnes se trouvent représentées sous des traits aussi abruties par les maîtres, comme si elles faisaient partie d’une faction de la classe ouvrière que la Révolution n’avait pas réussi à émanciper ? La chose est évidente dans Bécassine, mais aussi dans un certain nombre de romans, mais encore d’opéras et d’opérettes du 19ème siècle. Avec le soutien de l’Opéra-Comique, Emmanuelle Cordoliani s’est lancée au sein du CNSMD de Paris dans un projet de « recherche en art » sur la représentation des domestiques à l’Opéra. Intitulé « La bonne cause », le projet est aussi une bonne occasion pour Metaclassique d’enquêter sur les procédés d’abrutissement des domestiques aussi bien dans les romans et sur les scènes d’opéra que dans la vraie vie d’aujourd(hui. Pour ce faire, vous allez pouvoir entendre les élèves en art vocal du CNSMD de Paris en répétition avec Emmanuelle Cordoliani, les historiens Jean-Claude Yon et Pierre Girod, mais aussi deux chercheuses associées au projet : la sociologue Alizée Delpierre qui a signé Servir les Riches aux éditions La Découverte et Alice de Charentenay qui a soutenu une thèse sur la figure de la servante dans les romans français de la deuxième partie du 19ème siècle. Une émission produite et réalisée par David Christoffel. [1] Anne Martin-Fugier, La place des bonnes, Paris, éditions Perrin, 2004 [Grasset, 1979], p. 200-201.
Les rapports entre la littérature et la musique se jouent forcément dans les rapports directs entre écrivains et musiciens. Mais pour en prendre connaissance, encore faut-il enregistrer leurs échanges. D’autant qu’il est bien possible qu’en les enregistrant, leurs échanges s’en trouvent encore plus Riches et denses. Au nom de l’ambition d’aider à formuler les rapports actuels, vivants entre littérature et musique, Metaclassique a organisé pour mieux l’enregistrer la rencontre entre l’auteur Olivier Cadiot et l’organiste, improvisateur, compositeur, Thomas Lacôte qui est aussi musicologue et lecteur d’Olivier Cadiot de longue date. Comme souvent dans les premiers échanges, les deux artistes ont cherché à formuler leurs points de correspondance, mais plus singulièrement, il en est ressorti aussi des questions plus générales autour de la notion même de formulation. Cette rencontre d’une pleine journée était accueillie par l’Abbaye de Royaumont où Thomas Lacôte se trouve en résidence et où Olivier Cadiot était lui-même en résidence, mais dans les années 1980… Une émission produite et réalisée par David Christoffel.Oreille extérieure : Léonard Pauly.
Le programme classique de Judith Chaine : Janáček, Tchaikovski, Glazounov, Szymanowski, Chopin, Haydn...
2021-08-23 09:57:50
Durée (h:m:s): 2:58:27
durée : 02:58:27 - Été Classique Matin du lundi 23 août 2021 - par : Judith Chaine - Voyages aux pays de l'Est avec la Pologne, la Russie, la Tchécoslovaquie qui nous plongent dans leurs opéras, pièces pour piano et autres Mazurkas. Place aussi à la musique baroque aux côtés de Claudio Monteverdi, Jean-Philippe Rameau et Henry Purcell. Une matinée aux Riches couleurs... - réalisé par : Max James
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- chronologie: Artistes lyriques (Europe).
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