Axel Kober Actualités
directeur musical ou directrice musicale, chef ou cheffe d'orchestre
- Allemagne
Dernière mise à jour
2024-03-29
Actualiser
2022-05-26 04:00:00
[…] acte, la tempête et ses effets de sourdine saisissants ou quand les Leitmotive clés se détachent clairement (notamment celui de Wotan). On nous permettra de croire que ces réussites tiennent plus au métier de l’orchestre qu’à la qualité de la direction. Dommage aussi que la vitesse prime parfois (Sieglinde n’a qu’une courte seconde pour lancer son célèbre « Siegmund ! », c’est trop peu pour traduire l’effet cataclysmique de la reconnaissance de l’amour incestueux). Inutile également d’attendre d’Axel Kober qu’il ménage un bon équilibre entre la fosse et le plateau, c’est le même volume pour tout le monde, fatigué ou pas. Et de l’endurance il en faut pour survivre à une telle œuvre, surtout quand les femmes semblent aussi inépuisables. Les hommes n’ont cependant pas à pâlir ce soir. A commencer par Dimitry Belosselskiy, Fafner hier, Hunding aujourd’hui, aussi renfrogné que sonore, au chant sec et sans bavure. Stuart Skelton apparait un peu […]
2022-05-24 04:00:00
[…] du prochain volet. © Ashley Taylor La fosse ne manquait, elle, pas de souffle, parfois à son détriment : un (ou étaient-ils plusieurs ?) cor a notamment multiplié les pains, et ce dès le célébrissime prélude où ce pupitre est surexposé. L’Orchestre de l’Opéra de Vienne s’est ensuite montré très tonitruant, maitre de sa grammaire wagnérienne, surtout les cordes au son dense et souple époustouflant, et les vents d’une remarquable précision. Dommage que la direction d’Axel Kober cherche davantage à insuffler énergie et puissance qu’ordre : les musiciens connaissent suffisamment cette partition pour en réintroduire eux-mêmes, pourtant certains passages flirtent avec le cafouillage (l’explosion sonore lors de la descente de Wotan et Loge au Nibelheim, juste avant le son des enclumes de la mine – enregistrées d’ailleurs, dommage pour une maison qui joue l’œuvre si souvent), voire foncent carrément dans le décor (l’enlèvement de Freia) à cause de cuivres mal dirigés. Il […]
2020-06-29 10:33:59
Le défi 2020 des nouveautés – épisode 8 : Melcer-Szczawiński, Dzenītis, Dobrzyński, Janulytė, (Georg) Schumann et autres superstars
[…] été entièrement renouvelée, avec des chanteurs célèbres (qui tiennent fort bien leur rang). → Il s'agit donc un jalon important, à découvrir… mais l'absence des dialogues pour économiser de la place sur le disque rend l'action difficile à suivre et ruine l'équilibre de l'œuvre… c'est vraiment une erreur majeure de Naxos, qui enregistre beaucoup d'opéras comiques inédits tout en dénaturant leur forme même. Grand dommage. Wagner – Das Rheingold – Rutherford, Duisburger PO, Kober (CAvi 2019) Wagner – Die Walküre – Watson, Weinius, Duisburger PO, Kober (CAvi 2020) → Orchestre décidément exceptionnel, l'un des meilleurs d'Europe, et toujours dans une prise de son extraordinaire (ces rafales de l'orage initial, incroyables !). Belle distribution dans l'ensemble. Henze – Der Prinz von Homburg – Meister (Capriccio) → Pas le meilleur Henze (atonalité un peu corsetée, par l'abandon mélodique des Junge Liebenden, du Floß Medusa, du Junge Lord…), mais on […]
2020-02-15 02:27:52
Hambourg. Staatsoper. 8-II-2020. Giuseppe Verdi (1813-1901) : Falstaff, opéra en trois actes sur un livret d'Arrigo Boito. Mise en scène : Calixto Bieito ; décor : Susanne Gschwender ; costumes : Anja Rabes. Avec : Ambrogio Maestri (Falstaff), Markus Brück (Ford), Oleksiy Palchykov (Fenton), Jürgen Sacher (Dr. Cajus), Daniel Kluge (Bardolfo), Tigran Martirossian (Pistola), Maija Kovalevska (Alice), Elbenita Kajtazi (Nannetta), Nadezhda Karyadina (Mrs. Quickly), Ida Aldrian (Meg Page). Chœur de l'Opéra de Hambourg ; Orchestre philharmonique de Hambourg, direction : Axel Kober
ou
- chronologie: Chefs d’orchestre (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): K...