Bidu Sayão Actualités
artiste lyrique
- soprano léger
- opéra
- Brésil
Dernière mise à jour
2024-04-24
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2018-08-24 06:00:12
[…] des défauts qu’on peut reprocher à ce disque : grandiloquence opératique déplacée dans le musical ou la mélodie, aigus brutalisés, vibrato excessif des notes appuyées et longuement tenues… Au surjeu des pages sérieuses répond un assez impardonnable déficit d’humour dans « Glitter and Be Gay ». Moins de dégâts avec les airs écrits en 1959 par Villa-Lobos pour le film Green Mansions (avec Audrey Hepburn, Anthony Perkins et Sessue Hayakawa), qui ont attiré de grandes voix comme Bidu Sayão ou Renée Fleming : ces dames pouvaient cependant leur offrir plus de naturel ou plus d’éloquence, et moins de sensiblerie. Qu’il y ait une place pour Nadine Sierra, oui, sans doute, mais à condition de ne pas forcer ses moyens, non négligeables, et d’accepter que son art est encore perfectible.
2018-04-05 06:39:34
A la vue des distributions affichées, on serait parfois spontanément tenté de ne pas jeter une oreille sur un coffret. Ce serait une erreur dans le cas de cette réédition, en particulier celle de ce Cavalleria rusticana enregistré en 1951. On y retrouvre Richard Tucker dans la plénitude de ses moyens (le chanteur n'a pas encore 38 ans) pour qui le rôle de Turiddu semble une banale promenade de santé. La voix est insolente de facilité, avec un aigu spinto parfait. L'incarnation est de haut niveau, mais plus sage que ses interprétations live particulièrement excitantes. La surprise vient de sa partenaire, Margaret Harshaw, chanteuse américaine pratiquement inconnue. Née quatre ans plus tôt que Tucker, Harshaw a démarré sa carrière comme mezzo soprano dans les années 30 avec Azucena. Engagée au Metropolitan de New-York en 1942, elle y chante Brangäne, Erda, Fricka, Waltraute, Ortrud, Venus, Kundry, Herodias, La Cieca, Ulrica, etc. puis se […]
2018-03-30 06:48:46
Enregistrée en 1947, cette Bohème nous offre le Rodolfo de Richard Tucker capté au démarrage de sa carrière : le ténor américain a fait des débuts triomphaux au Metropolitan Opera deux ans plus tôt dans La Gicoconda, et il y chantera près de 750 représentations jusqu'à sa mort, trente ans plus tard (plus de détails ici). La voix est plus claire que dans les enregistrements plus tardifs, moins nasale également. Tucker campe un personnage solide, sympathique, mais sans raffinements particuliers : on attendra en vain les diminuendi habituels comme celui sur « Ch'io da vero poeta, rimavo con careeeezzeeee ». Son air de l'acte I est par ailleurs transposé d'un demi ton. Sa partenaire Bidú Sayão est à l'époque une légende du chant, mais à 45 ans, l'instrument est déjà bien vieilli, la voix un peu trémulante. Les aigus sont juste esquissés, les portamenti évités, et le duo de l'acte I discrètement transposé d'un […]
2015-12-03 08:34:13
Tout, tout, tout sur les divas !
[…] en s’imposant cette limite, il ne risquait pas de tomber dans une liste encyclopédique sans grand intérêt de chanteuses. En s’arrêtant aux cantatrices nées avant 1946, amateurs de voix d’aujourd’hui, vous n’y trouverez ni Cecilia Bartoli, ni Anna Netrebko, ni Renée Fleming, ni June Anderson. Patience, ce sera peut-être pour la prochaine édition ! On peut tout de même regretter que des sopranos comme Cristina Deutekom, Lina Pagliughi, Maria Caniglia, Anita Cerquetti, Meta Seinemeyer, Bidu Sayão, Martina Arroyo, Arleen Auger, Kathleen Battle, Eileen Farrell, Jessye Norman, Anna Moffo, Elena Suliotis, ou des mezzos telles que Ebe Stignani, Sigrid Onegin, Agnes Baltsa ou Elena Obraztsova ne figurent pas dans ce livre. Certes, cela aurait demandé de retrancher une bonne dizaine de chanteuses y figurant. Mais lesquelles ? Ou alors d’ajouter une bonne centaine de pages à un bouquin déjà bien rempli. Hors cette remarque peut-être un peu sévère, le travail d’élaboration […]
ou
- chronologie: Artistes lyriques (Amérique du Sud).
- Index (par ordre alphabétique): S...