Brandon Cedel Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-18
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2021-08-30 04:24:54
[…] et la fougue insufflée par le chef compense largement cette relative pauvreté. Harry Bicket a, comme les metteurs en scène dont il parle, trouvé la clé de l'aria da capo, et il parvient à varier les reprises avec tant de nuances que les vielles formules de l'opera seria en sont comme transfigurées. La distribution offre elle aussi un panorama un peu inégal. S'il n'y a rien à redire à la prestation de la jeune basse Brandon Cedel, dont l'autorité et l'intensité sont déjà celles d'un artiste confirmé, et si Jess Dandy offre un chant solide et pulpeux, un rien « standard », les interprètes principaux semblent passer par des phases de forme très diverses. En Rodelinda, Lucy Crowe commence l'opéra difficilement : la tessiture semble lui poser problème, et la tension est audible tout du long de « L'empio rigor del fato ». L'acte II la voit plus à l'aise, et « Ritorna o […]
2018-11-22 07:44:57
[…] après Gaëlle Arquez sur le boîtier : très appréciée dans Les Bassarides de Henze à Salzbourg l’été dernier ou dans Le Château de Barbe-Bleue à Toulouse en 2015, la mezzo est aussi parfaitement capable de plier son instrument à la discipline baroque. Les deux basses de Serse jouent plus que jamais les utilités, car la mise en scène ne s’intéresse guère à eux : Elviro peu comique de Thomas Faulkner et Ariodate physiquement trop jeune de Brandon Cedel. Chef polyvalent, Constantinos Carydis se montre assez convaincant à la tête d’un orchestre moderne heureusement complété par les indispensables clavecins et luth. Les tempos semblent ici et là un peu trop sages, mais on remarque quelques choix instrumentaux qui viennent judicieusement colorer le discours, notamment dans l’air d’Atalanta, « Dirà che amor per me ».
2018-10-18 06:00:08
[…] torture ! Avons-nous aimé souffrir avec Mario et Floria, au gré d'une esthétique d’ensemble d’une fluidité impressionnante et d'une maîtrise musicale qui offrit de tels moments de plénitude ! La troupe de l’opéra de Francfort a fait montre une fois de plus de la qualité et de la solidité de la formation qu’elle dispense. Le Sciarrone de Barnaby Rea , le Spoletta de Michael McCown, tous deux en beaux gosses de l’ombre, l’Angelotti de Brandon Cedel, tout comme le sacristain de Franz Meyer ont abordé leurs rôles, dont la difficulté réside davantage dans le jeu que dans le chant, avec sérieux et une réelle implication. Le pâtre de Jacob Hildner, Dompfaff de la cathédrale de Mayence, n’a pas démérité, se tirant plutôt bien d’une courte partition semée d’embûches. C’est probablement le Mario de Stefano La Colla qui nous amènera à émettre quelques réserves. Disons-le donc une fois pour toutes, la […]
2018-06-12 08:43:27
Francfort. Oper Frankfurt. 09-VI-2018. Benjamin Britten (1913-1976) : Billy Budd, opéra en deux actes sur un livret d’Edward Forster et Eric John Crozier basé sur « Billy Budd Foretopman » d’Herman Melville. Mise en scène : Richard Jones. Chorégraphies : Lucy Burge. Décors et costumes : Antony McDonald. Lumières : Mimi Jordan Sherin. Avec : Michael McCown, Edward Fairfax Vere ; Björn Bürger, Billy Budd ; Thomas Faulkner, John Claggart ; Simon Bailey, Mr Redburn ; Magnús Baldvinsson, Mr Flint ; Brandon Cedel, Lieutenant Ratcliffe ; Hans-Jürgen Lazar, Red Whiskers ; Mikołaj Trąbka, Donald ; Alfred Reiter, Dansker ; Michael Porter, Novice ; Theo Lebow, Squeak ; Barnaby Rea, Bosun ; Dietrich Volle, First Mate ; Thesele Kemane, Second Mate ; Peter Marsh, Maintop ; Nicolai Klawa, Novice’s Friend ; JinSoo Lee, Arthur Jones. Chœur et orchestre de l’Opéra de Francfort, direction : Erik Nielsen
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- chronologie: Artistes lyriques.
- Index (par ordre alphabétique): C...