Bruno Philippe Podcasts
Dernière mise à jour
2024-03-28
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Il nous fait entendre des musiques Renaissance, romantiques et contemporaines sur un album de guitare solo, consacré à l'Italie. Philippe Mouratoglou sort ''La Bellezza'', son 16e album.
L’idée de « portrait musical » a l’attrait du paradoxe. Depuis que Carl Dahlhaus l’a énoncé au plus clairement dans L’Idée de la musique absolue, il est comme établi que l’âge romantique ayant fait de la musique un absolu qu’il a fini par instaurer une sorte de déconsidération systématique à l’endroit de la force de la musique à raconter des histoires ou représenter des personnages. Ce qui explique peut-être que le genre du « portrait musical » est resté un angle mort de l’histoire de la musique et de la musicologie. C’est donc pour remédier à l’étrange déficit de recherches sur le portrait en musique qu’au mois d’octobre 2022, Fabienne Bercegol et Frédéric Sounac ont organisé à l’Université de Toulouse deux journées d’étude consacrées au portrait musical qui brossaient trois siècles de musique : de Couperin à Chick Corea en passant par Mozart, Schubert, Francis Poulenc ou encore Pierre Boulez. Ces deux journées ont été intégralement capté par Metaclassique – ce qui va vous permettre d’entendre, au cours de l’heure qui vient, dans un montage réalisé par Swann Bonnet, une traversée synthétique des communications de Frédéric Sounac, Judith le Blanc, Thomas Leconte, Mylène Dubiau, Nathalie Vincent-Arnaud, Philippe Lalitte, Ludovic Florin, Jean-Philippe Grosperrin, Aleksandra Wojda, David Chaillou et de nouveau Frédéric Sounac. Une émission produite et réalisée par David Christoffel et co-réalisée par Swann Bonnet.
Comment de la très belle musique peut-elle rester de longues décennies cachée dans des archives ? Pourquoi les excellents compositeurs oubliés seront-ils toujours plus nombreux que les gloires déjà nombreuses mais toujours un peu les mêmes que l’on trouve le temps de célébrer ? Faute d’avoir des réponses toutes faites, on fait mieux de se précipiter sur les trésors cachés de l’histoire de la musique. Mais une fois déniché un de ces compositeurs urgents à réhabiliter, comment dire ? Au-delà des précautions oratoires et des banalités sur les injustices accumulées par les aléas de la postérité, il pourrait y avoir quelques explications rationnelles à ce que de si belles partitions soient tombées dans l’oubli, des raisons peut-être même intrinsèques à la complexion de ces créateurs pour que leur talent soit si longtemps passé sous tous les radars. Réunis au Centre de documentation de la Bibliothèque La Grange Fleuret, les invités de ce numéro de Metaclassique ont pour point commun d’avoir déterrés chacun un trésor : d’abord, le cinéaste Petr Vaclav à qui l’on doit un film intitulé Il Boemo qui raconte la vie du compositeur Josef Myslivecek, mais aussi l’éditeur Olivier Lalane à qui l’on doit un disque qui donne à entendre la musique du compositeur Oskar Posa, dont nous accueillerons aussi deux de ses interprètes : le violoniste Pierre Lisciat-Beaurenaut qui a repéré, dans les partitions d’Oskar Posa, quelques notes oubliables et puis la pianiste Juliette Journaux qui, en plus de jouer Posa, semble penser que, dans bien des lieders de Schubert ou Mahler, on pourrait oublier les paroles que le sens du texte ne s’en porterait pas si mal. Mais tout d’abord, c’est Philippe Jaroussky qui prête sa voix à un air de Josef Myslivecek, extrait de son opéra L’Olimpiade. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
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