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Commémorations 2025 (Naissance: Damián Ramírez)
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Dernière mise à jour
2024-05-04
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En pistes ! L'actualité du disque classique
Le Magnificat de Michael Alexander Willens à la direction de l'Orchestre et du Chœur de l'Académie de Cologne
2024-01-19 09:28:30
Durée (h:m:s): 1:27:45
durée : 01:27:45 - En pistes ! du vendredi 19 janvier 2024 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Emilie et Rodolphe vous proposent de terminer la semaine en explorant les œuvres de Carl Philipp Emanuel Bach, Carlos Gardel, Ariel Ramirez, mais aussi Antonín Dvořák, Johann Wilhelm Hertel, William Lawes et Gustav Mahler. En pistes !
En pistes ! L'actualité du disque classique
Le Magnificat de Michael Alexander Willens à la direction de l'Orchestre et du Chœur de l'Académie de Cologne
2024-01-19 09:28:30
Durée (h:m:s): 1:27:45
durée : 01:27:45 - En pistes ! du vendredi 19 janvier 2024 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Emilie et Rodolphe vous proposent de terminer la semaine en explorant les œuvres de Carl Philipp Emanuel Bach, Carlos Gardel, Ariel Ramirez, mais aussi Antonín Dvořák, Johann Wilhelm Hertel, William Lawes et Gustav Mahler. En pistes !
Sergeï Rachmaninov disait tout bien ironiquement que l’artiste ne connaît qu’un seul besoin : celui d’être loué, vanté et applaudi[1]. Dans son Dictionnaire du diable, Ambrose Bierce définissait même l’applaudissement comme « l’écho d’une platitude[2] ». Au risque d’entendre les acclamations replier le sublime dans l’ordre du mondain, bien des musiciens manifestent une forme de dégoût pour les applaudissements. Le pianiste Glenn Gould allait même jusqu’à prôner leur suppression[3]. Réunis à la Bibliothèque publique d’information au Centre Pompidou, les invités du numéro « Applaudir » de Metaclassique n’entendent pas s’en tenir à des condamnations morales, sentant bien qu’il y a mieux à faire de ces clappements collectifs. Nous recevons : l’artiste Blandine Brière qui a mené enquête et expérimentations artistiques à partir d’applaudissements et la chercheuse Marie-Madeleine Mervant-Roux qui s’est engagée dans une histoire du son au théâtre, soit une manière de pensée la représentation théâtrale qui remet la présence sonore du public non loin du centre du propos théâtral. Pour le plaisir des contre-hypothèses, cette émission sera aussi l’occasion du retour du meta-testeur Léonard Pauly. Pour commencer, une archive radiophonique : en 1984, dans l’émission « Musique mode d’emploi » sur France Culture, Rémy Stricker se faisait la voix d’une critique de Hugo Wolf qui faisait l’expérience de pensée : et si, devant les beautés de la nature, on se mettait justement à applaudir… Une émission produite et réalisée par David Christoffel. [1] Vieru, Eloge de la vanité, p. 39 [2] « Ambrose Bierce définit l’applaudissement comme l’écho d’une platitude. Un dédain des applaudissements et du public qui n’aurait pas déplu à un Swift, à un Chamfort ou à un Tchernyckevski. » (Andrei Vieru, Le gai Ecclésiaste, p. 145.) [3] Andrei Vieru, Le gai Ecclésiaste, p. 80.)
Il ne fait aucun doute qu’un personne qui écrit une partition fait de la musique. Il ne fait aucun doute qu’une personne qui joue cette partition fait de la musique. Pourtant, là où il ne fait aucun doute que celle qui compose fait une œuvre, il n’est pas si facilement octroyé à celle qui l’exécute que son œuvre d’interprétation est une œuvre. Il n’empêche qu’en jazz, on numérote les prises comme, en classique, on numérote les opus, c’est-à-dire les œuvres. Au début des années 1980, un musicologue italien de 25 ans, Vincenzo Caporaletti a commencé une thèse qui cherchait à définir le swing. Une notion sur laquelle les musicologues occupés à analyser des partitions restaient particulièrement secs. Au moment de soutenir sa thèse, en 1984, il avance le « principe audiotactile » pour décrire tout ce qui, dans la musique, ne peut se laisser appréhender par une seule analyse des supports écrits de la musique. Et ce « principe audiotactile » a été un tournant dans la vie d’un pianiste et musicologue français, né la même année que Caporaletti : Laurent Cugny qui a publié aux éditions Symétrie un premier tome du projet Recentrer la musique, premier tome consacré à l’audiotactilité. Pour discuter de son ouvrage et réfléchir autour du verbe « œuvrer », Metaclassique l’accueille au Salon Mahler de la Bibliothèque La Grange Fleuret en compagnie de deux autres invités qu’il a lui-même choisi : la musicologue Violaine Anger et le philosophe Bernard Sève. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
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- chronologie: Artistes lyriques (Amérique du Sud). Interprètes (Amérique du Sud).
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