Ebe Stignani Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-25
Actualiser
2019-11-12 15:39:06
Français - Don Carlo à l'Opéra de Paris, le retour !
[…] « Francia »), mais aussi d’ardeur affirmative. Elle trouve en permanence la projection idéale, celle d’une jeune femme qui était faite pour aimer et qui a été contrainte à un autre rôle dont elle assume la noblesse aussi sur le plan vocal. Anita Rachvelishvili offre de son côté une Eboli puissante, dont les moyens en termes de projection, de longueur de souffle et d’occupation de l’espace sonore impressionnent ! Elle rappelle l’âge d’or des grandes mezzos, les Barbieri, Stignani et autres Cossotto, osant la voix de poitrine pour cuivrer ses graves en même temps qu’elle sait donner des aigus renversants dans un « O don fatale » qui met, à juste titre, le public en émoi. On saluera aussi le Posa du baryton canadien Etienne Dupuis, homogène, élégant, au style très juste mais qui sait aussi aller chercher un paroxysme expressif dans la douleur de son « O Carlo ascolta » (pourtant chanté à plat ventre !). […]
2019-07-16 04:59:25
[…] une remarquable insolence et son air du premier acte, « aux neufs contre-ut », lui vaudra la plus grande ovation de la soirée. Ce triomphe est d'ailleurs rapidement suivi d'un bis tout aussi électrisant, une habitude chère au chanteur mexicain, presque une signature, mais une rareté en ces lieux (les spécialistes nous apprennent que le seul bis consenti sur cette scène après guerre le fut au cours d'une Norma dirigée par John Pritchard, avec Maria Callas et Ebe Stignani le 6 février 1957). Au-delà de ce remarquable exploit, le ténor n'agrémente pas particulièrement son rôle de suraigus supplémentaires. A l'exception d'un contre ré interpolé à la fin du premier acte, il en offre finalement moins qu'un Alfredo Kraus à près de 60 ans à l'Opéra-comique. L'air du second acte est l'autre grand moment de la soirée, chanté avec un legato parfait, une délicate musicalité, et couronné d'un contre-ut dièse sans effort. Dramatiquement, son Tonio […]
2019-06-10 22:11:58
[…] à quelques années. Là n’est pas la question. Avec Adalgisa, Anna Goryachova semble tirer un trait sur les emplois de contralto rossinien auxquels elle doit ses premiers succès – Melibea dans Il Viaggio à Reims à Anvers puis Amsterdam, Isabella dans L’Italiana in Algeri à Pesaro. En s’élevant dans l’aigu, encore prudemment, la voix a gagné en volume. La plastique du timbre est bienvenue dans un rôle où la jeunesse est clé (l’écoute live d’Ebe Stignani, Adalgisa auprès de Callas à plusieurs reprises, nous le rappelle cruellement). Il lui faut cependant lutter avec les mêmes armes belcantistes que sa rivale amoureuse. C’est là sans doute pour la chanteuse une marge de progrès dont on mesure la largeur dans le duo qui l’oppose à Maria Agresta au deuxième acte, le fameux « Mira, O Norma ». Obligée de régler son chant sur celui de sa partenaire, la mezzo-soprano consent à quelques […]
2019-03-21 05:57:13
[…] manière irrésistible jusqu’à ce regard fatal, Eurydice exhalant son dernier soupir dans un climax qui nous prend littéralement à la gorge. C’est bien la quintessence du théâtre musical, elle n’a pas de prix et exige des chanteurs au sommet de leur art… © Fabrizio Sansoni Nous attendions fébrilement les débuts de Carlo Vistoli dans le rôle-titre - lequel, soit dit en passant, n’avait encore été endossé que par des mezzos et non des moindres (Ebe Stignani, Fedora Barbieri) sur la scène de l’Opéra de Rome, du moins dans sa tessiture originale. Du héros, le jeune contre-ténor italien a d’abord l’étoffe : cette rondeur, cette richesse de timbre ainsi que ces couleurs que Claude Jottrand qualifiait à juste titre de « viriles » et que nous avons déjà admirées chez Monteverdi, Cavalli ou Haendel. En outre, il affiche aussi une excellente projection, en l’occurrence indispensable pour passer l’orchestre (moderne) dans la vaste nef […]
ou
- chronologie: Artistes lyriques (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): S...