Fanély Revoil Actualités
chanteuse française
- mezzo-soprano
- France
- artiste lyrique
Dernière mise à jour
2024-03-28
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2020-01-06 09:23:02
[…] toute l’autorité nécessaire. Dans l’après-guerre, Claudine Collart fut la protagoniste de quantité de résurrections radiophoniques. Nous avons déjà eu plusieurs fois l’occasion de vanter ses mérites comme interprète d’Offenbach, mais aussi chez Hérold ou Chabrier. Elle est ici une jeune première aussi pure et innocente qu’on les aimait dans les années 1950, mais sait aussi faire preuve d’une espièglerie exquise. Mais le coup de génie fut sans doute de proposer Véronique à la grande Fanély Revoil, reine de l'opérette, modèle de truculence dans les dialogues parlés (écoutez son cri lorsqu’elle lit la lettre annonçant l’empoisonnement du Podestat !), et dotée de tout le grave souhaitable pour donner son poids à cette lointaine héritière de la Béline du Malade imaginaire.
2019-06-04 07:01:36
[…] Madame Favart, actrice forcément hors pair, aurait selon le livret succédé à Adrienne Lecouvreur dans le cœur de Maurice de Saxe, avec cette différence qu’elle aurait, elle, repoussé ses avances. Autant dire que le rôle-titre de Madame Favart ne saurait être confié qu’à une interprète des plus soides, possédant idéalement cette aura scénique qu’on imagine avoir été celle d’une Hortense Schneider. Même si son nom est sans doute bien oublié de la jeune génération, Fanély Revoil (1906-1999) fut de celles-là. Créatrice du rôle de Lucine dans Le Testament de la tante Caroline de Roussel, à l’affiche ces jours-ci au Théâtre de l’Athénée, elle se consacra presque exclusivement à l’opérette et à l’opéra-comique. Elle fut notamment Nicklausse dans l’intégrale des Contes d’Hoffmann dirigée en 1948 par André Cluytens. Et comme chacun de ses enregistrements permet de le vérifier, Fanély Revoil était une « nature », un tempérament né pour le théâtre. Son interprétation […]
2019-05-22 05:43:33
Donner à entendre, en deux disques, un échantillon de ce que fut la vie lyrique en France sous l’Occupation, voilà ce que propose le label Malibran avec le coffret L’Opéra sous l’Occupation. Le titre est en effet un peu réducteur, puisque l’on trouvera ici bien davantage qu’un écho de la programmation du Palais Garnier : ces 36 plages reflètent aussi les représentations données à l’Opéra-Comique, les spectacles d’opérette, le répertoire des concerts, la mélodie, et jusqu’au dernier cri en matière de création musicale. Et bien sûr, il s’agit uniquement d’enregistrements d’époque : la qualité sonore n’est pas toujours irréprochable, et des gravures postérieures offriront un tout autre confort acoustique, mais la valeur de document est ici irremplaçable. Certains titres font désormais figure de classiques absolus (« Les Chemins de l’amour » par Yvonne Printemps), de références en termes d’interprétation (les Poulenc par Bernac), mais le mélomane trouvera ici bien des gravures quasi inconnues d’œuvres […]
2019-03-29 07:00:04
[…] Cornélie, mère des Gracques ? Père de Georges Courteline, Jules Moinaux n’était pas n’importe qui, et Offenbach fit à plusieurs reprises appel à ses services de librettiste (Les Deux Aveugles, Le Voyage de M. Dunanan père et fils, Les Géorgiennes). Il se trouve par ailleurs que Le Joueur du flûte semble avoir particulièrement inspiré Hervé, qui fait ici preuve de plus de finesse qu’en d’autres occasions. Là encore, une distribution de choc avait été réunie. Fanély Revoil se révèle une comédienne redoutable, truculente héroïne de théâtre de boulevard comme put jadis l’être une Jacqueline Maillan. Aimé Doniat n’est pas le ténor qu’était Dupuis, mais son baryton léger est agile, le falsetto passe comme une lettre à la poste, et quel personnage ! Gaston Rey parle autant qu’il chante, mais il le fait tellement bien qu’on lui pardonne tout. Freda Betti et René Hérent complète idéalement cette fine équipe. Peut-être, après tout, est-ce […]
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