Françoise Journet Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-24
Actualiser
2018-10-03 07:21:53
[…] l’acte turc de L’Europe galante et dans la scène de la Pythonisse (pour Mlle Antier) tirée de l’inédit Télèphe, aimablement contrastée. Ce style « cantate » est plus net encore en fin de concert dans le Polydore de Stuck, où l’influence italienne est très prégnante ; Marie Antier en était l’interprète en 1720. Là encore, Watson a de l’allure, mais pas toute la force requise. Entre-temps résonne le sublime « Espoir des malheureux » d’Ilione dans Idoménée, créé par Mlle Journet à l’instar de Sylvie dans Les Festes de l’été de Pignolet de Montéclair. Cette découverte charmante vaut à l’interprète des applaudissements mérités, répétés après un « Coulez, ruisseaux » poétique d’ailleurs repris en bis. Alexis Kossenko vient en expliquer les vertus au public, notamment une écriture novatrice pour violoncelle solo. Le chef abandonne parfois sa direction sautillante pour jouer de divers bois au fil du concert, qui met souvent les flûtes à l’honneur (joli prélude de […]
2018-09-19 09:14:40
[…] – où des chanteurs francophones interprètent Les Huguenots : une version de 1953, avec Renée Doria en Marguerite, Guy Fouché en Raoul, Henri Médus en Marcel, et les non moins excellents Charles Cambon en Nevers et Adrien Legros en Saint-Bris ; un autre recueil d’extraits, gravé en 1960 avec Tony Poncet en Raoul, la magnifique Valentine de Suzanne Sarroca, et Jane Berbié en Urbain ; et même un pot-pourri où l’on relève les noms de César Vezzani ou de Marcel Journet, aux côtés de Caruso, Lili Lehmann ou Sergueï Lemeshev.
2018-02-03 02:26:20
[…] aiguës piquées habituelles), ce qui accentue la frustration. Antonia est interprétée avec musicalité, mais sans émotion. La voix manque de largeur et on a l'impression d'entendre la Susanna des Nozze di Figaro égarée dans l'opéra français. La Giulietta, pourtant plus grave, est en revanche très convaincante, la voix s'épanouissant parfaitement. Encore une fois, le français est quasiment toujours compréhensible. Nicolas Courjal s'inscrit dans la lignée des basses françaises aux timbres clairs, tels Pol Plançon ou Marcel Journet, avec un grave bien sombre. La prononciation est idéale. La basse française sait varier son couleurs et puissance d'émission avec intelligence, mais semble parfois détimbrer dans l'aigu. L'air de Dapertutto est chanté en ré et non en mi, sans aigu final. Choix personnel ou de mise en scène, ses diables nous ont semblés trop narquois et aucunement inquiétants, tirant l'ouvrage vers l'opérette. © Alain Hanel Le Nicklausse de Sophie Marilley, dont le rôle est […]
Cette source n'est plus disponible. L'article suivant n'est plus en ligne.
Les blogs Qobuz
2016-07-11 20:16:11
La Juive d’Halévy : le point sur quelques malentendus
[…] ton ; hors-d’œuvre absolus pour pratiquement tout ce que chante (et c’est difficile, et virtuose) la princesse Eudoxie. Ajoutons un Cardinal à voix de basse obligée comme le modèle en est devenu plus rare encore que celui du fort ténor à la française, en sorte que « Si la rigueur et la vengeance », air noble et superbe, sommet d’un style français de grand opéra qui a eu ses Plançon et ses Delmas et ses Journet, ne trouve aujourd’hui au monde personne, qu’on sache, qui puisse lui rendre justice. Casse tête et fourre-tout, et machine à malentendus (derrière lesquels des bûchers se profilent), La Juive est décidément une bien drôle d’œuvre. Et elle demande tant de talents divers, et suprêmes. Est-il bien nécessaire de la monter encore ? Eudoxie (Vera-Lotte Böcker) & Rachel (Aleksandra Kurzak) / © W. Hösl (Opéra de Munich, 2016) En tout cas Calixto Bieito […]
ou
- chronologie: Artistes lyriques (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): J...