Giovanni Barbieri Actualités
Dernière mise à jour
2024-03-29
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2022-05-22 07:51:47
Lille. Opéra. 13-V-2022. Benjamin Britten (1913-1976) : A Midsummer Night’s Dream (Le Songe d’une nuit d’été), opéra en trois actes sur un livret du compositeur et de Peter Pears, d’après la pièce homonyme de William Shakespeare. Mise en scène : Laurent Pelly. Décors : Laurent Pelly, Massimo Troncanetti. Costumes : Laurent Pelly, Jean-Charles Delmotte. Lumière : Michel Le Borgne. Avec : Marie-Eve Munger, soprano (Tytania) ; Nils Wanderer, contre-ténor (Oberon) ; Charlotte Dumartheray, Puck ; Tomislav Lavoie, basse (Theseus) ; Clare Presland, mezzo-soprano (Hippolyta) ; David Portillo, ténor (Lysander) ; Charles Rice, baryton (Demetrius) ; Antoinette Dennefeld, mezzo-soprano, Hermia ; Louise Kemény, soprano (Helena) ; Dominic Barbieri, basse (Bottom) ; David Ireland, baryton-basse (Quince) ; Gwilym Bowen, ténor (Flute) ; Dean Power, ténor (Snout) ; Kamil Ben Hsaïn Lachiri, baryton (Starveling) ; Thibault de Damas , baryton-basse (Snug) ; Julie Dexter, Lisa Muchembled, Louise Bauer, Anna Miroslaw (Cobweb, Peaseblossom, Mustardseed, Moth). Jeune Choeur des Hauts-de-France (chef de choeur : Pascale Diéval-Wils) et Orchestre National de Lille, direction musicale : Guillaume Tourniaire L’article est apparu […]
2022-02-04 05:00:00
Quelle témérité peut donc encourager les jeunes baroqueux à affronter les plus grandes légendes du XVIIIe siècle ? On ne voit pourtant pas de jeunes chanteurs proposer des hommages à Giuditta Pasta ou Adolphe Nourrit, et Camarena, Bartoli, Sutherland ou Flórez étaient déjà au firmament de leur carrière quand ils ont osé célébrer Garcia, Malibran, Jenny Lind ou Rubini. Mais s’agissant des légendes du baroque, combien de présomptueux vocalistes accompagnés par des ensembles étiques ? On comprend bien sûr la tentation, et on applaudit la cohérence d’un programme qui parcourt intelligemment la carrière internationale d’Annibale Pio Fabri, un des premiers ténors à passer au premier plan dans l’opera seria, avec Paita, Barbieri ou encore Borosini. Il y faudrait l’étendue, l’autorité, l’agilité d’un Spyres ; c’est le tout jeune Marco Angioloni qui affronte cet héritage avec l’orchestre qui lui est attaché, Il Groviglio. La voix est accrocheuse, juvénile, et les coloratures sont affûtées. D’aucuns seront […]
2021-12-27 05:01:15
Entretien avec Nadine Denize : « J’ai toujours considéré que je n’étais pas là pour me mettre en avant, mais pour mettre en valeur la musique »
[…] vous verrez dans ma classe !! Certains avaient d’ailleurs un métier auquel ils ont renoncé pour le chant. J’ai une élève qui avait un poste important d’appariteur au Sénat, et qui a tout quitté pour se concentrer sur l’étude du chant et elle s’est inscrite dans toutes les classes à la Schola Cantorum : solfège, piano, chant histoire de la musique, parce que c’est pour elle une révélation. J’ai aussi un ancien élève belge, un baryton, Adrien Barbieri, qui fait une carrière incroyable à Rome. Il est doué scéniquement et vocalement. « La voix est ce qu’on l’en fait » disait le chef Sawallisch, et Adrien incontestablement sait le faire et avec un rare instinct. C’est l’une des voix à suivre. J’ai actuellement deux élèves prometteuses, une mezzo, Raluka Vallois, qui a une personnalité, un tempérament, et qui sait déjà quoi faire avec ce beau potentiel. Elle va faire une création d’une œuvre contemporaine […]
2021-12-21 11:30:00
L’action commence avant que le chef ait gagné son pupitre. Dans la loge de scène côté jardin, vêtue d’une robe monumentale qui déborde des ors de la salle, face à un immense miroir placé en regard, une monarque très âgée, lasse, sans doute atteinte de la maladie de Parkinson, répète les gestes convenus que lui impose sa fonction. Elle ronchonne, file quelques sons puis esquisse une mélodie, rappel de son enfance, « Una volta c’era un Re »... Flash back bienvenu, puisque l’opéra s’achève sur le triomphe de Cendrillon, quelques décennies auparavant, revêtue de la même parure. Alidoro (Dominic Barbieri), Dandini (Ilya Silchukou), Cenerentola (Wallis Giunta) et Don Magnifico (Carlo Lepore) © OONM - Marc Ginot Aucun décor, à moins que l’on considère comme tel l’écrin de la scène, noir, laqué, et son immense lustre, aux lumières renouvelées et à l’équilibre un moment compromis, tous d’une rare élégance. Un pouf rond, […]
ou
- chronologie: Compositeurs (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): B...