H. G. Pelissier Actualités
compositeur ou compositrice
Commémorations 2024 (Naissance: H. G. Pelissier)
- Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
Dernière mise à jour
2024-05-08
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2021-07-17 09:45:06
Envers et contre tout, la nouvelle édition du Festival Rossini de Bad Wildbad a vu le jour. Elle commence pour nous par ce récital de la cantatrice Diana Haller. L’intitulé du concert, Femmes fortes, est-il pertinent ? Les héroïnes des trois cantates regroupées pour composer ce programme sont bouleversées par une crise qui en détruira deux. Oublions donc cet artifice de présentation pour comprendre ce qui fait l’intérêt de cette réunion, car comme toujours à Bad Wildbad, le choix des œuvres est en lien avec une intention pédagogique. A l’invitation de Reto Müller, Président de la Société Rossini d’Allemagne, Marco Beghelli l’expose dans un texte limpide. Ces trois compositions, dont la plus ancienne date de 1793 et la plus récente très probablement de 1851, relèvent d’un même genre musical, celui de « la gran scena », la grande scène. L’expression désigne un ensemble où se succèdent un récitatif, un air, un second récitatif et […]
2019-06-08 15:49:33
C’est la première fois, comme le souligne Antonio Pappano dans le magazine Diapason, que l’orchestre de l’Académie nationale de Sainte-Cécile – principal voire seul orchestre symphonique de renommée internationale de la capitale italienne – se produit dans la basilique de Saint-Denis à l’occasion de son Festival annuel. Et pour l’occasion, le programme choisi ne fait pas dans la routine trop souvent ronronnante des programmations de concert. L’ouverture du Siège de Corinthe de Rossini est la plus familière des trois pièces de ce soir, sans être la plus jouée. L’orchestre a beau la connaître sur le bout des doigts, on sent bien que la réverbération assez meurtrière de la basilique le conduit à chercher sur le fil ses repères assez longtemps, d’autant que l’interprétation se veut démonstrative. Les cors flottent, les percussions trop fortes écrasent quelque peu les cordes. Les froncements de sourcils des premiers violons montrent que la troupe est à la peine. Mais Antonio […]
2018-11-12 08:00:05
Trop souvent réduit à son Barbier de Séville, certes génial, mais impuissant à traduire toutes les facettes d’un génie multiple, Gioachino Rossini est disparu il y aura 150 ans tout rond le 13 novembre. Il faudrait un ouvrage de plusieurs centaines de pages (qui en français reste à écrire) pour raconter celui que l’on appelle le Cygne de Pesaro contre son gré (le « Cynge » corrigeait-il) : sa vie, son œuvre, ses interprètes – obligatoirement formés à l’exercice si spécifique de son chant –, son esprit… A défaut, pour que le compte soit bon, voici 15 fois 10 points qui veulent aider à mieux connaître un compositeur injustement minimisé aujourd’hui, en France particulièrement. Une précision avant de passer à table – métaphore imposée par la gourmandise légendaire de Rossini –, cette liste ne saurait (et ne pourrait) être exhaustive. Il y a inévitablement des trous dans le gruyère, certains involontaires, d’autre non. […]
2018-07-20 07:56:56
Rossini est un homme de quarante ans en pleine force de l’âge quand il écrit en 1832 la cantate Giovanna d’Arco pour la dédier à Mademoiselle Pélissier, une figure parisienne dont le salon et le lit sont fréquentés par les meilleurs artistes et dont nul n’ignore que sa position sociale et sa prospérité financière – comparables à celles d’Isabella Colbran à Naples - sont liées à sa précocité dans la galanterie. N’est-il pas piquant qu’au même moment il échoue à terminer le Stabat mater promis au chanoine Varela de Madrid, à qui il enverra une partition biseautée dont seule la moitié sera de sa main ? L’hommage à la Vierge cède le pas à l’hommage à celle qui débuta dans le monde en perdant son pucelage. Et associer cette scène dramatique qui pourrait figurer dans un opéra avec La Petite Messe solennelle, n’est-ce pas réunir la carpe et le lapin ? Le […]
ou
- chronologie: Compositeurs (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): G...