Inge Borkh Actualités
soprano allemande
- soprano
- opéra, opérette
- Allemagne
- artiste lyrique, acteur ou actrice de théâtre, acteur ou actrice de cinéma, biographe, écrivain ou écrivaine
Dernière mise à jour
2024-03-29
Actualiser
2023-10-26 18:26:00
Wagner: “Die Walküre” – Varnay, Hotter, Treptow, Borkh; Keilberth; Bayreuth 1952
Bayreuther FestspieleJoseph Keilberth, conductor13 August 1952Brünnhilde: Astrid VarnayWotan: Hans HotterSiegmund: Günther TreptowSieglinde: Inge BorkhFricka: Ruth SiewertHunding: Josef GreindlGerhilde: Irmgard MeinigOrtlinde: Paula BrivkalneWaltraute: Hanna LudwigSchwertleite: Ruth SiewertHelmwige: Liselotte ThomamüllerSiegrune: Hertha TöpperGrimgerde: Melanie BugarinovicRoßweiße: Trude Roesler
2021-04-30 05:00:25
[…] bien au prétexte qu’on chante beaucoup ? Comme avait fait sa mère à Aix-la-Chapelle sous la direction du jeune Karajan, Christa Ludwig explore chaque nouveau rôle dans ses moindres détails, cisèle chaque mot pour que l’élocution de la langue allemande (les opéras italiens, français ou russes sont à l’époque systématiquement traduits) seconde toujours l’intégrité et la rondeur du timbre, fait de chaque rencontre avec d’illustres collègues de passage, Erna Schlüter, Ferdinand Frantz, Margarete Klose ou Inge Borkh, une possibilité d’apprendre et de progresser. Lorsqu'elle arrive à Vienne en 1955, Böhm et Karajan la sollicitent autant que possible. Sa voix raffinée jusqu’à l’obsession, longue et glorieusement projetée, ouvrant un medium charnu vers des aigus percutants, est suffisamment musclée et couverte pour affronter les rôles les plus lourds. Elle met toutes les audaces à sa portée. Ses premiers succès sur les planches coïncidant avec l’avènement de la stéréo, sa discographie devient vite considérable. […]
2019-08-14 04:46:46
D’un côté, le pilier, la colonne marmoréenne, la masse inamovible de granit, le timbre caverneux de Hans Hotter, une dizaine d’années avant son Wotan un peu chevrotant pour Solti. Un Jochanaan qu’on ne saurait soupçonner de la moindre faille, tout comme on n’imaginerait pas, s’il n’y avait son La Roche dans Capriccio, que le chanteur ait été capable d’humour ou de second degré. Un Prophète pur et dur, ni « doux » ni « bon » comme celui de Massenet, mais une voix déjà monumentale alors qu’elle provient encore de la citerne. De l’autre côté, une adolescente en chaleur, une ingénue perverse qui se tortille longuement autour de ce pilier avant son effeuillage intégral : Inge Borkh, invraisemblable interprète de Salomé, peut-être la seule à avoir donné à l’héroïne de Strauss une telle palette de couleurs, vocalement crédible en jeune vierge lubrique, qui chante son rôle comme si elle l’improvisait d’instant en instant, avec un stupéfiant […]
2018-10-04 07:30:07
[…] dès lorsqu’il apparaît au milieu du premier acte, le rôle semble avoir été conçu sur mesure pour Julie-Angélique Scio, « falcon avant l’heure », aux aigus aussi solides que les graves. Difficile d’assumer pareille succession : de 1953 à 1962, Callas ne fit qu’un avec le personnage, dont elle sut mieux que personne traduire la nature conflictuelle. Après elle, quelques-uns s’inscriront, sans l’imiter, dans la même veine belcantiste (Magda Olivero, Leyla Gencer). D’autres sauront imposer leur spécificité : Inge Borkh, inoubliable Salomé, dans une version allemande ; Gwyneth Jones en 1967, pas encore wagnérisée. Plus près de nous, les incarnations d’Anna Caterina Antonacci et de Nadja Michael dominent la vidéographie. Au disque, il n’existe hélas que deux intégrales de la version originale de Paris : ne serait-il pas temps d’en graver une nouvelle, avec une grande tragédienne du chant français ?
ou
- chronologie: Artistes lyriques (Europe).
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