Jean-Jacques Grasset Podcasts
violoniste, compositeur et chef d'orchestre français
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- violoniste, compositeur ou compositrice
Dernière mise à jour
2024-04-25
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« l’homme qui, loué à outrance, n’a rien à dire est, qu’il le veuille ou non, un imposteur en position d’éternel porte-à-faux. » est l’une des réflexions du pianiste Andreï Vieru qui, dans un autre livre, écrit que « Celui qui, durant ses introspections, aspire sincèrement à se connaître risque de découvrir des vérités peu flatteuses pour lui. » et que : « La peur de faire de semblables découvertes justifie l’idée suivant laquelle la connaissance de soi serait impossible ». À force de digressions dans un Éloge de la vanité aux éditions Grasset et de l’essai Le gai Ecclésiaste publié au Seuil, Metaclassique a proposé au pianiste et philosophe Andreï Vieru de reprendre le fil de ses pensées sur la sincérité, l’orgueil, l’envie pour trouver un chemin qui fait quelques tours et détours dans le rapport qu’il entretient avec les figures de Bach, de Mozart ou même de Salieri.
« La domestique est une déracinée, elle adopte le code bourgeois avec d’autant plus de force qu’elle fuit la terre et ses origines. Elle devient du code des maîtres le suppôt le plus convaincu. C’est le cas de Bécassine, qui pousse l’assimilation jusqu’à la caricature. Bécassine reste constamment admirative et respectueuse de la classe des puissants, sa maîtresse et les dames du faubourg Saint-Germain. » Dans La place des bonnes qu’elle écrit en 1979, Anne Martin-Fugier précisait encore que « Ce sentiment qu’a Bécassine de faire partie d’une caste privilégiée est une survivance de l’époque où l’aristocratie entretenait de véritables maisonnées de serviteurs[1]. » Mais alors : d’où vient que les bonnes se trouvent représentées sous des traits aussi abruties par les maîtres, comme si elles faisaient partie d’une faction de la classe ouvrière que la Révolution n’avait pas réussi à émanciper ? La chose est évidente dans Bécassine, mais aussi dans un certain nombre de romans, mais encore d’opéras et d’opérettes du 19ème siècle. Avec le soutien de l’Opéra-Comique, Emmanuelle Cordoliani s’est lancée au sein du CNSMD de Paris dans un projet de « recherche en art » sur la représentation des domestiques à l’Opéra. Intitulé « La bonne cause », le projet est aussi une bonne occasion pour Metaclassique d’enquêter sur les procédés d’abrutissement des domestiques aussi bien dans les romans et sur les scènes d’opéra que dans la vraie vie d’aujourd(hui. Pour ce faire, vous allez pouvoir entendre les élèves en art vocal du CNSMD de Paris en répétition avec Emmanuelle Cordoliani, les historiens Jean-Claude Yon et Pierre Girod, mais aussi deux chercheuses associées au projet : la sociologue Alizée Delpierre qui a signé Servir les riches aux éditions La Découverte et Alice de Charentenay qui a soutenu une thèse sur la figure de la servante dans les romans français de la deuxième partie du 19ème siècle. Une émission produite et réalisée par David Christoffel. [1] Anne Martin-Fugier, La place des bonnes, Paris, éditions Perrin, 2004 [Grasset, 1979], p. 200-201.
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