Jean-Luc Bourre Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-26
Actualiser
2023-11-15 20:55:50
Français - La Flûte de Mozart au Théâtre des Champs-Élysées : désenchantant...
La nouvelle production de Cédric Klapisch ne tient pas ses promesses et la distribution est trop inégale. En 1791, lorsque Wolfgang Amadeus Mozart écrit son avant-dernier opéra, il n’a plus alors les honneurs de la cour autrichienne. Léopold II, le successeur de Joseph II, ne l’apprécie pas et le compositeur doit trouver de nouvelles scènes pour ses ouvrages. Emanuel Schikaneder, ami de Mozart (et franc-maçon comme lui), va donc l’accueillir dans son théâtre privé, le Freilhaustheater. La Flûte enchantée est créée le 30 septembre 1791. La clémence de Titus suivra de peu et sera plutôt mal reçu. Mozart décède le 5 décembre de la même année, laissant son Requiem inachevé. En cette année funeste, c’est pourtant une œuvre divertissante, quoique parfois un peu mélancolique, conçue sous la forme d’un « Singspiele », qui voit le jour ; une œuvre qui met en scène les péripéties de Tamino, Pamina et Papageno, pris […]
Classique c'est cool : Interview
2020-04-22 11:31:36
Lorsque l’on rencontre le sémillant Lionel Bringuier, il est surprenant de se dire que ce jeune homme de 33 ans bourré de talent a déjà passé la moitié de sa vie sur les podiums à diriger des orchestres de prestige…
Classique c'est cool : Interview
2020-04-22 11:31:36
Lorsque l’on rencontre le sémillant Lionel Bringuier, il est surprenant de se dire que ce jeune homme de 33 ans bourré de talent a déjà passé la moitié de sa vie sur les podiums à diriger des orchestres de prestige…
2020-02-01 23:00:39
Pendant plusieurs décennies, Lagarde et Michard furent les deux mamelles de la littérature française au lycée. Initialement publiés dans les années 1950, les différents volumes de la série, un par siècle, guidèrent les futurs bacheliers à travers un canon fermement défini. Et comme ces manuels s’imposèrent dans la durée, leur iconographie inchangée ne tarda pas à devenir délicieusement désuète, comme si l’art du théâtre s’était arrêté avec Le Bourgeois gentilhomme monté par Jean Meyer dans les décors de Suzanne Lalique, comme si Araminte et Frontin ne pouvaient avoir d’autre visage que celui de Madeleine Renaud et de Jean-Louis Barrault. Trente ans après leur première publication, les Lagarde et Michard continuaient par la force des choses à ignorer superbement Roger Planchon, Peter Brook, Patrice Chéreau ou Ariane Mnouchkine. Avec ces Nozze di Figaro initialement montées par James Gray au Théâtre des Champs-Elysées, nous voilà revenus au volume XVIIIe siècle du Lagarde […]