Johannes Brahms Actualités
compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand
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- piano, violoncelle, cor d'harmonie
- musique classique, musique de chambre, musique savante, symphonie
- Hambourg, Confédération germanique, Reich allemand
- compositeur ou compositrice, chef ou cheffe d'orchestre, pianiste
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Dernière mise à jour
2024-03-28
Actualiser
2024-03-25 16:34:00
Les délices mélancoliques de Dvořák par la Česká filharmonie (Philharmonie Tchèque) et son directeur musical Semyon Bychkov, avec en solistes Pablo Ferrández et Bertrand Chamayou à la Philharmonie de Paris
[…] composé en 1876 en sol mineur op. 33 B. 63, le moins couru de ses trois grandes partitions concertantes. A piano, le brillant Bertrand Chamayou, qui, sauf erreur ou omission, donnait l’œuvre pour la première fois en public. Ce qui m’a toujours apparu comme le concerto le moins achevé Dvořák, en raison d’un orchestre peu captivant tandis que le piano n’arrête pas de s’exprimer mais davantage dans la ligne de Mendelssohn-Bartholdy que dans celle de Brahms, a été défendu avec conviction par le pianiste français, qui s’est donné avec conviction et souplesse dans l’œuvre pour la sortir d’une loquacité certes volubile au clavier mais sans résonance à l’orchestre tant il reste dans la ligne leipzigoise.Bertrand Chamayou, Philharmonie Tchèque. Photo : (c) Bruno SerrouBouleversé par la mort de Maurizio Pollini divulguée en fin de matinée, Bertrand Chamayou a donné après le concerto de Dvořák, en hommage au géant du piano un […]
2024-03-23 16:11:00
Mort de Maurizio Pollini, Perte irréparable d'un Géant du piano, brillant intellectuel de la musique
[…] leur moindre secret, tirant la substance profonde de toutes les partitions qu’il choisissait au sein d’un immense répertoire couvrant toutes les époques, depuis Bach et Mozart jusqu’aux plus grands compositeurs de son temps, qui est aussi le nôtre, dont il était l’ami, Luciano Berio, Pierre Boulez, Luigi Nono, Helmut Lachenmann, Karlheinz Stockhausen, George Benjamin, fin connaisseur de la musique du XXe siècle, de Béla Bartók, Serge Prokofiev, Igor Stravinski, mais aussi de Mozart, Schubert, Schumann, Brahms, Debussy, avec une affection particulière pour Beethoven, tout ce qu’il investissait atteignait sous ses doigts une densité, un magnétisme, une intelligence, une subtilité hors du commun. Chacune de ses prestations, en public comme au disque, constituait un véritable événement, parfois un peu trop mondain et pas toujours accessible au commun des mélomanes, tant les prix des places pouvaient être prohibitifs donc élitistes, du moins en France. Maurizio Pollini (1942-2024). Photo : DRLes récitals de […]
2024-03-15 20:28:00
Entretien avec Piotr Anderszewski : « La musique idéale est celle que j’entends dans ma tête, et, souvent, un instrument, qu’il soit bon ou mauvais, la dénature »
[…] des concertos, des opéras, de la musique de chambre. Il s’y trouve tout. Il me faudrait aussi aborder la musique contemporaine. Je me sens un peu en dette, de ce point de vue. Bruno Serrou : Vous êtes du côté de votre père Polonais, et du côté de votre mère Hongrois. Frédéric Chopin et Franz Liszt sont-ils dans votre ADN ? Piotr Anderszewski : Je suis parfaitement bilingue. Franz Liszt, n’est pas vraiment hongrois. Il est comme Johannes Brahms. Tandis que Frédéric Chopin a vraiment quelque chose de polonais. Il allait beaucoup plus profondément dans le folklore que Liszt. Bruno Serrou : Votre père n’est-il pas Galicien ? Piotr Anderszewski : Il est vraiment Polonais. Du côté de ma grand-mère, c’est toujours Varsovie. En outre, les familles de mes parents sont très mélangées. Mon grand-père paternel, donc côté polonais, était un bourgeois de Varsovie, et ma grand-mère était de la noblesse. Les nobles ne venaient pas […]
2024-03-12 09:49:00
Les magies dominicales du London Symphony Orchestra dirigé par Sir Simon Rattle avec le violon solaire d’Isabelle Faust
Paris. Philharmonie. Salle Pierre Boulez. Dimanche 10 mars 2024 Sir Simon Rattle, London Symphony Orchestra. Photo : © Antoine Benoit-Godet/CheeeseLes sonorités fluides, fines, scintillantes du London Symphony Orchestra dirigé par son ex-directeur musical Sir Simon Rattle ont éclairé de l’intérieur la symphonie la plus novatrice de Dimitri Chostakovitch, la Quatrième en ut mineur op. 43 qui valut tant de problèmes à son auteur de la part de la censure stalinienne. Ces particularités contrastant avec celles plus charnues et sombres du Gewandhausorchester entendu la semaine dernière dans Tchaikovski, ont sublimé le violon lumineux et aérien d’Isabelle Faust dans un Concerto de Johannes Brahms d’une radieuse beauté, particulièrement l’Adagio d’une ineffable poésie. Isabelle Faust, Sir Simon Rattle, London Symphony Orchestra. Photo : (c) Bruno SerrouVenu le week-end dernier à la Philharmonie de Paris pour deux concerts aux programmes différents, le London Symphony Orchestra a associé dimanche l'Allemand Johannes Brahms et le Russe Dimitri Chostakovitch. A l’instar […]
ou
- chronologie: Compositeurs (Europe). Chefs d’orchestre (Europe). Interprètes (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): B...