Lidia Vinyes-Curtis Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-24
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2019-05-13 05:09:41
[…] son est beau, mais un peu moins vivant que ce n’est parfois le cas, fait d’autant plus regrettable qu’il s’agit d’un live. Pour les trois autres rôles solistes, le rôle de Pepa, en principe destiné à une mezzo, est ici assez logiquement attribué à une voix bien moins épaisse que celle de Rosario, ce qui aboutit à renverser à peu près complètement l’équilibre des voix : comparé à celui de Nancy Fabiola Herrera, le timbre Lidia Vinyes Curtis paraît presque acidulé, comme cela se produit lorsque l’on fait chanter Adalgisa à une soprano poids-plume à côté d’une Norma de format wagnérien. Le baryton José Antonio López fait preuve d’une certaine truculence, mais le personnage de Paquiro a somme toute assez peu à chanter. A peu près inconnu au bataillon, le ténor Gustavo Peña tire fort bien son épingle du jeu, notamment dans le grand duo qui l’oppose à Rosario : malgré l’étrange […]
2018-11-12 03:44:42
[…] présente plus Jakub Józef Orliński, contre-ténor à la souplesse tant vocale que physique, dont on sait que les prouesses lyriques rejoignent celles du hip-hop. Sa belle caractérisation d’Unulfo, fouillée mais sans excès, a également enthousiasmé le public. Andrea Mastroni met de son côté sa basse profonde et ses qualités d’acteur au service de Garibaldo, dont il fait un être à la fois multiple et ambigu, bien en accord avec la duplicité du personnage. Enfin, Lidia Vinyes Curtis, qui remplace Avery Amereau, souffrante, tire son épingle du jeu grâce à une voix sonore et bien posée, égale sur toute la tessiture, et à une caractérisation affirmée de la torturée Eduige. Une récente représentation a été captée à Lille (voir compte rendu), à voir et revoir sur Culturebox et/ou Youtube.
2018-07-30 15:01:09
Français - Ermonela Jaho et Placido Domingo électrisent le Festival de Peralada dans Thaïs de Massenet
[…] une présence électrisante et magnétique, à l'instar de Jaho, alors même qu’on assiste à une version de concert. Il fait immanquablement délirer le public - de toute façon acquis à sa cause - au moment des saluts. En Nicias, le ténor italien Michele Angelini est une belle surprise : il déploie un timbre très flatteur, s’exprime dans un français quasi parfait, et surtout possède le style requis. Les jeunes chanteuses catalanes Elena Copons et Lidia et Vinyes Curtis, dans les rôles de Crobyle et Myrtale, forment un duo efficace, doté d’un chant soigné et délicat, tandis que l'Albine de la soprano colorature basque Marifé Nogales fait valoir un registre aigu sidérant en Albine. Enfin, Jean Teitgen apporte en Palémon une touche authentiquement française. Déjà présent en fosse la veille pour le récital de Jonas Kaufmann (nous y reviendrons), l’Orchestre du Teatro Real sonne magnifiquement sous la baguette compétente et passionnée […]
2018-07-30 06:26:04
[…] donc pour un rôle dans laquelle la chanteuse se jette impétueusement. Le reste de la distribution se révèle de premier ordre avec le Palémon de Jean Teitgen et le Nicias de Michele Angelini. Le premier affiche une autorité et une assurance remarquables, servies par une voix superbe de rondeur et de densité. Le second, en plus d’une diction parfaite, possède un timbre éclatant ainsi que des aigus pleins et libres. Elena Copons (Crobyle) et Lidia Vinyes Curtis (Myrtale) forment un beau duo plein d’élan, rejoint brièvement par Sara Blanch en Charmeuse tout à fait convaincante vocalement. Enfin, si le chœur du Teatro Real n’est pas très homogène lorsque les hommes chantent seuls, le son des tutti est riche et le chef dirige l’ensemble du plateau avec précision en plus d’un plaisir évident. Une superbe soirée donc, notamment grâce à un orchestre superlatif qui donne une épaisseur dramatique à cette œuvre […]