Maria Hinojosa Actualités
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Dernière mise à jour
2024-04-26
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2019-12-20 03:00:02
[…] renouvellement de la distribution, des styles, des lumières. Ainsi passe-t-on de l’intimisme de la Musica callada, de Mompou, (harpe et archiluth) à l’ample, riche et profonde polyphonie de Cabanilles, avec Mortale que amais. Les chansons et romances de Serrat, parfois en habits madrigalesques, ne se distinguent guère ici des œuvres anciennes, sinon par leur inspiration mélodique, que les puristes pourraient juger facile, mais dont on se délecte pour mieux en apprécier l’inspiration. Maria Hinojosa et la Cappella Mediterranea © YB Impossible de détailler le programme, riche de 14 pièces, parfois développées. Marianna Flores, plus épanouie que jamais, nous offre, seule, trois chansons de Serrat et deux touchantes mélodies baroques, dont le Romerico florido, de Mateo Romero. Son engagement, sa voix ample, puissante et chaude, ses qualités dramatiques fascinent l’auditoire. Maria Hinojosa, authentique chanteuse catalane, traduit à merveille l’esprit de deux splendides mélodies anonymes, dont la Chanson du voleur, […]
2019-06-16 07:32:46
Villeneuve-lès-Maguelone. Cathédrale de Maguelone. 13-VI-2019. Festival de musique à Maguelone. Lucas de Ribayaz (1626-1677), Joan Manuel Serrat (1943), Francisco Valls (1671?-1747), Frederico Mompou (1893-1987), Joan Baptista Cabanilles (1644-1712), José Marin 51618-1699), Mateo Flacha (1481-1553), Mateo Romero (ca 1575-1647). Mariana Florès et Maria Hinojosa Montenegro, sopranos ; Leandro Mazrziotte, alto ; Francisco Fernandez Rueda, ténor ; Hugo Oliveira, basse. La Cappella Mediterranea, Leonardo Garcia Alarcón : épinette, orgue et direction
2018-02-13 07:27:26
[…] en soeur Rose en premier lieu. La voix chaude de la soprano canadienne épouse le caractère enjoué et maternel de la confidente de l'héroïne. Maria Zifchak est confondante de justesse dans son portrait de la mère dans le déni, prête à tout sauver son fils des griffes du système et de la vendetta des victimes. Les seconds rôles se placent dans ce niveau de justesse et d’engagement scénique : Damiàn Del Castillo (George Benton), Maria Hinojosa (Kitty Hart), Toni Morsol (Owen Hart) ou encore Pablo Garcia-Lopez (grand-frère). Le choeur du Teatro Real et les Jeunes Chanteurs de la ORCAM témoignent de la qualité artistique de leur institution. Enfin, le deux protagonistes partagent cette capacité à sublimer un matériau assez banal. Si la gueule et la carrure de Michael Mayes (Joseph De Rocher) le rendent tout de suite crédible en meurtrier, sa voix peu colorée et un timbre peu large viennent […]
2018-02-08 14:07:39
Français - Le Teatro Real ranime avec force Dead Man Walking, de Jake Heggie
[…] ton clair et éclatant, soutien de poids à une Helen aux convictions chamboulées. George Benton, le directeur de la prison, a les honneurs des vocalises habiles et précises de Damián del Castillo, nonobstant une prononciation quelquefois sabrée au yaourt. Toni Marsol, en père de la jeune fille assassinée (le plus écrit des parents de victimes) nimbe son chant d’ampleur tragique et de rage désespérée. La frénésie des chorals avec ses soutiens spoliés de progéniture (María Hinojosa, Marta de Castro et Vicenç Esteve) fait escalader la violence de cette œuvre. Petit rôle mais grand Père Grenville pour Roger Padullés, dont on souhaite suivre les tribulations futures. Le Chœur du Teatro Real achève l’exploit de suggérer l’ardeur crépusculaire de la douleur et la cruauté sans filtres du monde carcéral, tandis que l’Orchestre de la maison madrilène force le respect sous la baguette de Mark Wigglesworth. Les ressorts dramatiques sont transmis avec […]