Marie Pélissier Actualités
artiste lyrique française
- soprano
- France
- artiste lyrique
Dernière mise à jour
2024-04-23
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2021-07-17 09:45:06
[…] avec toutes les richesses de la technique vocale que maîtrise la cantatrice. Ces cantates renouvellent donc, au bénéfice de leurs interprètes, l’intérêt des concerts où elles enchaînaient des airs rebattus. Chacune a sa destinataire. Celle de Mayr est à l’intention de Bianca Sacchetti, une orpheline élevée à l’Ospedale dei Mendicanti de Venise. Celle de Haydn est expressément adressée à la Signora Banti, qui la créa à Londres sous la direction du compositeur. Quant à Olympe Pélissier on peut douter qu’elle ait jamais chanté Giovanna d’Arco mais elle était bien pour Rossini celle qui l’avait sauvé comme Jeanne avait sauvé la France. Dans quel ordre les présenter ? Dans un festival dédié à Rossini, sa cantate devrait couronner la soirée. Or elle est placée en ouverture. Pourquoi ? Parce que les deux autres cantates sont écrites pour mezzosoprano - celle de Mayr – et pour soprano dramatique, celle de Haydn. Pour l’interprète unique […]
2019-06-08 15:49:33
[…] une grande classe dans le menuetto du 4e mouvement. L’orchestre a retrouvé sa confiance et son plaisir de jouer. Sur les visages, les sourires sont revenus, la complicité aussi. Mais la pièce que tout le monde attend après l'ouvertutre, et qui permet déjà à l'orchestre de trouver de meilleures marques, est une rareté signée Rossini, sa cantate Giovanna d’Arco. Le cygne de Pesaro l’avait composée en 1832 « expressément » pour une jeune contralto qu’il venait de rencontrer à Paris, Olympe Pélissier, qui deviendrait sa seconde épouse en 1846. Cette cantate est en fait une grande scène mélodramatique d’un quart d’heure qui serait comme un opéra de poche avec court prélude, récitatifs, grands airs de bravoure et autres vocalises. À l’origine, elle était écrite pour piano seul. Le choix du sujet semble avoir été dicté à Rossini par son souhait de remercier la sainte patronne de la France d'avoir réchappé de quelque mauvaise maladie peu avant. […]
2018-11-12 08:00:05
[…] pour l’épouser. 4. Stendhal (1783-1842) : le fan le plus célèbre de Rossini, au point d’écrire une biographie du compositeur de son vivant – Vie de Rossini – considérée comme un de ses meilleurs livres. 5. Castil-Blaze (1784-1857) : musicographe, critique musical, compositeur et éditeur, ami et admirateur de Rossini dont il adapta Il barbiere di Siviglia en français et en l’honneur duquel il organisa en 1823 une soirée à Paris restée dans les annales. 6. Olympe Pélissier (1799-1878) : modèle du peintre Horace Vernet et maîtresse d’Honoré de Balzac avant de devenir en 1846 la seconde femme de Gioachino Rossini et l’usufruitière de son héritage légué à la commune de Pesaro. 7. Tullio Serafin (1878-1968) : chef d’orchestre italien et un des pionniers de la « Rossini renaissance ». Découvreur de grands chanteurs, dont Maria Callas pour laquelle il monte une Armida désormais légendaire au Mai Musical florentin, le dernier opéra qu’il dirige à Rome en […]
2018-07-20 07:56:56
Rossini est un homme de quarante ans en pleine force de l’âge quand il écrit en 1832 la cantate Giovanna d’Arco pour la dédier à Mademoiselle Pélissier, une figure parisienne dont le salon et le lit sont fréquentés par les meilleurs artistes et dont nul n’ignore que sa position sociale et sa prospérité financière – comparables à celles d’Isabella Colbran à Naples - sont liées à sa précocité dans la galanterie. N’est-il pas piquant qu’au même moment il échoue à terminer le Stabat mater promis au chanoine Varela de Madrid, à qui il enverra une partition biseautée dont seule la moitié sera de sa main ? L’hommage à la Vierge cède le pas à l’hommage à celle qui débuta dans le monde en perdant son pucelage. Et associer cette scène dramatique qui pourrait figurer dans un opéra avec La Petite Messe solennelle, n’est-ce pas réunir la carpe et le lapin ? Le miracle […]
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- chronologie: Artistes lyriques (Europe).
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