Massimo Scapin Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-18
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2022-07-01 15:08:00
Français - Cécile De Boever : « Ce sont les rencontres humaines qui me guident plus que jamais ! »
[…] mon enfance, puis à mon adolescence. Ma mère raconte que lorsque j’étais petite, on me faisait chanter debout sur la table lors des réunions de famille. Je n’en ai aucun souvenir, mais il est évident que ce premier « public » familial a dû faire naître inconsciemment en moi un plaisir à être « écoutée et entendue », tout simplement. Plus tard, au collège, passionnée par le théâtre, je me souviens jouer Sganarelle dans Les Fourberies de Scapin, et c’est à ce moment précis que petit à petit l’évidence de la scène a pris place en moi. Pour la petite anecdote, je porte le prénom d’une ancêtre de ma famille qui, à la fin du 19e siècle, n’a pu réaliser son rêve de devenir cantatrice… alors hasard ou coïncidence, qui sait ?... (rires) Quelles ont été vos expériences les plus marquantes, artistiquement et humainement ? Oh… Il y en a eu […]
2021-12-08 11:07:58
Français - Tobias Kratzer met en scène Maskarade de Carl Nielsen à l'Oper Frankfurt
[…] par son Concerto pour flûte, tire partie de toutes les formes de comique (situation, mot, assonance) contenues dans la pièce pour dénouer avec légèreté les fils d’une intrigue dont personne ne se soucie tant son dénouement est prévisible. La trame parle d’une union que l’on veut obtenir par un mariage forcé (entre Leander et Lenonora), mais qui s’est en fait déjà amorcé de plein gré lors d’un bal masqué. Ajoutez à cela un valet mi-Leporello mi-Scapin (Henrik, celui qui a le plus à chanter et vient saluer en dernier au moment des saluts), un vieux barbon à la rigidité tyrannique (Jeronimus), un groupe d’étudiants en goguette et vous devinerez peut-être que la mère de Leander (Magdelone) se retrouve dans les bras de Leonard, le père « libéral » de Leonora ! Même placée sous le l’emblème du Mozart de Don Giovanni, la musique de Nielsen n’apparaît jamais comme anachronique. […]
2020-11-16 05:14:41
[…] les membres de la cour et leurs serviteurs. Goethe rêve souvent à l’Italie et c’est peu avant son escapade dans ce pays qu’il commence à écrire une pantalonnade inspirée de la Commedia dell’arte. Il confie la musique à son ami Kayser qu’il fait venir à Rome, en 1787, pour mettre au point la version définitive. Il s’agit d’un opéra bouffe intitulé Scherz, List und Rache (Farce, Ruse et Revanche) qui conte une énième fourberie de Scapin, acoquiné, cette fois, avec son épouse Scapine (sic !) pour récupérer un héritage qui aurait dû leur revenir (un médecin sans scrupules ayant convaincu leur tante de les déshériter en sa faveur). Hélas, à leur retour, la création à Weimar est un four retentissant. On se demande même comment cette œuvre de quatre heures a pu être représentée à la cour car elle requiert un orchestre relativement important et des chanteurs chevronnés. Goethe a d’ailleurs […]
2020-02-23 23:00:27
L’argent est-il la clef de Don Pasquale ? Le metteur en scène Andrea Bernard semble le penser, lui qui porte le nom d’un financier des rois Louis XIV et Louis XV. Ainsi il transpose le cadre de l’intrigue dans un casino à l’américaine dont l’enseigne proclame le nom de son propriétaire. Il suffira de le remplacer par celui de l’épouse pour rendre éclatante la défaite du vieux « Don ». Or le mot « casino » sans accent final peut en italien désigner aussi bien un pavillon de plaisance qu’un cercle de jeux et même un bordel. D’emblée la couleur est annoncée : l’œuvre est poussée sinon au noir du moins au glauque. Malatesta n’aide pas Ernesto parce que tel un Scapin il prend plaisir à aider la jeunesse mais poussé par une voracité financière qui semble inextinguible, prêt à exhiber un revolver tel un mafieux diplômé. Norina n’est pas la femme victime des préjugés envers les […]
ou
- chronologie: Compositeurs (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): S...