Peter Cón Podcasts
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- musique classique, musique électroacoustique, musique vocale
Dernière mise à jour
2024-04-27
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Au début du 19è siècle, le goût pour les contrastes dynamiques semble s’être généralisé au point que les nuances extrêmes et les sauts entre pianissimo et fortissimo passent dans le langage musical usuel. Dans la même période, on semble porter une attention de plus en plus soutenue à l’homogénéité de la couleur de la voix ou d’un instrument dans tous les registres de sa tessiture. Dans un contexte qui passe volontiers les questions d’expression au crible des connaissances scientifiques, l’Académie des Sciences s’en mêle en lançant en 1840 un appel pour que les chercheurs à donner des explications anatomiques, acoustique et physiologiques au mécanisme de la voix humaine. Les mémoires et traités sur la voix fleurissent, les médecins et les profs de chant croient parler de la même chose alors que sans doute pas tout à fait. Parmi eux, il y en a un qui est à la fois médecin et professeur de chant au Conservatoire, Manuel Garcia fils qui va pousser l’investigation jusqu’à développer un « laryngoscope » pour examiner le fonctionnement du larynx en train de chanter. Ledit « laryngoscope » est devenu un objet patrimonial qui a été acquis par la Villa Viardot, du nom de Pauline Viardot, la sœur de Manuel Garcia fils. Et c’est justement à la Villa Viardot à Bougival, à l’occasion de sa réouverture au public après sa restauration que le Centre Européen de Musique a offert à Metaclassique le soin d’inaugurer ses salons pour enregistrer cette émission pour offrir un premier événement à la mesure de ses enjeux : l’histoire du laryngoscope et, à travers lui, des débats scientifiques qui entouraient la voix lyrique à la grande époque du bel canto. Pour ce faire, nous accueillons Michèle Castellengo, chercheuse CNRS au Laboratoire d’Alembert qui a signé, en 2015 aux éditions Eryolles Ecoute musicale et acoustique, mais aussi l’historien du chant Pierre Girod qui enseigne à l’Université de Toulouse et Alessandro Patalini qui enseigne le chant au Conservatoire Frescobaldi de Ferrara et qui a édité « I dodici terzetti notturni senza accompagnamento di Manuel Garcìa Sr. » Et puis, en fin d’émission, nous recevrons celui sans qui nous ne pourrions être dans cette Villa Viardot : le président-fondateur du Centre Européen de Musique, Jorge Chaminé qui est à l’origine de la restauration de la Villa Viardot et de l’acquisition du laryngoscope de Manuel Garcia fils. Une émission produite et réalisée par David Christoffel. Autres numéros de Metaclassique conçus en complicité avec le Centre Européen de Musique : #122 – Vénérer, #141 – Ancrer et #178 – Européaniser. Autres numéros de Metaclassique sur les objets scientifiques de la musique : #35 – Onduler (sur le thérémin), #110 – Mouiller (sur l’harmonica de verre), #134 – Chronométrer (sur le métronome), #222 – Combiner (sur le componium de Winkel) et #254 – Accorder (sur le diapason).
Térez Montcalm a conçu son 9e album entre Montréal et Paris. Elle y reprend des tubes de la Motown qu'elle associe à ses propres compositions.
Quelle musique a pu se jouer pendant la Première Guerre Mondiale ? Quel sens la musique peut-elle prendre quand un conflit d’une telle ampleur vient dévaster les rapports humains ? Quelle conclusion peut-on en tirer 105 ans après ? Dans le cadre du séminaire de recherche conçu par Anne de Fornel au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, un musicologue et une violoncelliste sont venus restitués leurs recherches sur la musique pendant la Première Guerre Mondiale, en présence des micros de Metaclassique. Au cours de l’heure qui vient, vous allez tout d’abord entendre le musicologue, Esteban Buch qui se demande, face aux musiques composées pendant la Grande Guerre, comment les compositeurs ont dû ajuster leur position par rapport au conflit et au pouvoir de la musique à, dans ces circonstances, articuler leur situation. Et puis, en seconde partie, vous entendrez la violoncelliste Emmanuelle Bertrand qui joue un violoncelle construit au front pour Jean Deplace, du moins une reconstitution de cet instrument unique justement surnommé « Le Poilu ». Une émission produite par David Christoffel et co-réalisée par Swann Bonnet.
@ Le Philtre Un arpège est une suite de notes qui se déplie dans le temps tout en faisant partie du même accord. L’accord Do Mi Sol par exemple, peut aussi bien être plaqué ou arpégé, si bien qu’on peut parler d arpège comme d’une technique de composition, mais aussi une technique d’ornementation qui dépend des instruments. Et c’est là que des questions de style vont venir s’incruster dans des questions de facture. Une des grandes leçons contenues dans ce Metaclassique « Arpéger » étant qu’on arpège pas de la même manière au clavecin et à l’orgue. C’est dans le cadre du séminaire de recherche conçu par Anne de Fornel au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, que Davitt Moroney et Benjamin Alard, tous les deux claveciniste et organiste, se sont prêtés à une présentation sur le seul thème de l’arpègement dans la musique de Bach. La séance commençait aussitôt par une question : et si Bach avait été plus organiste que claveciniste, est-ce que cela aurait changé sa manière d’arpéger ou est-ce que, pour commencer, le fait qu’il ait pratiqué les deux instruments explique tant de choses sur sa musique ? Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
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