Silvia Moi Podcasts
artiste lyrique norvégienne
- Norvège
- artiste lyrique
Dernière mise à jour
2024-05-08
Actualiser
2023-10-19 08:00:00
Durée (h:m:s): 18:29
durée : 00:18:29 - Le Disque classique du jour du jeudi 19 octobre 2023 - La soprano Marie Perbost incarne les plus grands airs amoureux de l’opéra français du siècle de Louis XV, aux côtés du Chœur et de l'Orchestre de l’Opéra Royal dirigés par Gaétan Jarry
2023-10-19 08:00:00
Durée (h:m:s): 18:29
durée : 00:18:29 - Le Disque classique du jour du jeudi 19 octobre 2023 - La soprano Marie Perbost incarne les plus grands airs amoureux de l’opéra français du siècle de Louis XV, aux côtés du Chœur et de l'Orchestre de l’Opéra Royal dirigés par Gaétan Jarry
Quand nous tenons une musique pour sublime, nous nous tient nous-mêmes pour subjuguer, pourrions-nous même pousser la jouissance musicale jusqu’à fusionner avec les flux et les reflux de la musique. Là où Kant définissait le sublime comme « ce qui plaît immédiatement par la résistance qu’il oppose à l’intérêt des sens. », est-ce à dire qu’il nous procure un ravissement à nous détourner de nos propres réflexes personnels pour nous mettre en fusion avec une palpitation plus grande et pourquoi pas même cosmique ? Si la question nous transperce ou, a minima, nous interpelle, c’est quand même bien que les lieux communs des idéaux romantiques de l’époque de Kant ont peut-être survécu à l’état de vérité psychologique ou encore d’état de fait neurologique : là où la musique nous fait nous oublier nous-mêmes, arriverait-elle même à nous mettre en prise avec le monde ou, mieux encore, avec quelque chose de son unité ? Pour dessiner jusqu’où le sublime en musique nous met en fusion, jusqu’à rendre incertaine la « frontière entre le Moi et le monde extérieur » dont parlait Freud, Metaclassique est en dialogue cette semaine avec l’A2IP – l’association internationale interactions psychanalyses. Installés dans l’espace musique de la Bibliothèque publique d’information, nous allons parler « fusion » avec, par ordre d’apparition : Sophie de Mijolla-Mellor, Jean-Michel Vives et Xanthoula Dakovanou. Une émission produite par David Christoffel et co-réalisée par Léonard Pauly.
On pourrait dire des derniers quatuors de Beethoven qu’ils sont indépassables, parce qu’ils atteignent une vérité où il n’est plus tant question de style. Comme si le compositeur se déprenait de lui-même pour laisser la musique exister d’elle-même. Mais rien ne se passe méthodiquement parce qu’on touche alors à ceci d’étrange que la déprise de soi et ce qui s’entend comme une désécriture semblent s’entraîner l’une et l’autre. Maria Machado et Charlotte Escamez ont conçu une adaptation théâtrale des carnets d’un auteur qui a écouté les derniers quatuors de Beethoven jusqu’au dernier jour de sa vie, Roland Dubillard. Pour les mettre sur scène, les morceaux choisis de ces carnets se dédoublent en deux voix : un homme et le jeune homme qu’il a été, interprétés respectivement par Denis Lavant et Samuel Mercer. Je ne suis pas de Moi est donc une pièce de théâtre où le tressage des textes de Roland Dubillard entre en résonance avec une composition sonore de Guillaume Tiger à partir des derniers quatuors de Beethoven. Et comme cette création théâtrale est l’occasion de se frayer un chemin singulier dans ces partitions indépassables, ce numéro de Metaclassique est une plongée documentaire avec, par ordre d’apparition : Samuel Mercer, Guillaume Tiger, Denis Lavant, Maria Machado et Charlotte Escamez – dans cette partie de l’œuvre de Dubillard qui donne une pensée à fleur de peau des œuvres tardives de Beethoven. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
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