Xenia Löffler Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-26
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2022-05-14 14:56:52
Dijon. Auditorium. 10-V-2022. Gaetano Donizetti (1797-1848) : Don Pasquale, Dramma Buffo en trois actes sur un livret de Giovanni Ruffini. Mise en scène : Amelie Niermeyer. Décors et costumes : Marie-Alice Bahra. Lumières : Tobias Löffler. Chorégraphie : Dusten Klein. Avec : Laurent Naouri, baryton basse (Don Pasquale) ; Melody Louledjian, soprano (Norina) ; André Morsch, baryton (Malatesta) ; Nico Darmanin, ténor (Ernesto) ; Jonas Yajure, baryton (le Notaire). Choeur (chef de choeur : Anass Ismat) et Orchestre Dijon Bourgogne direction : Debora Waldman L’article est apparu en premier sur ResMusica.
2022-05-12 04:01:00
[…] la mise en scène s’inscrit dans le droit fil de celle, magistrale, qu’avait réalisée Laurent Pelly. Amelie Niermeyer signe là une production réjouissante, efficace, en parfait accord avec le livret et la musique. L’action est transposée dans notre temps, avec voiture (comme chez Laurent Pelly), sur une tournette, qui confère une unité de lieu, la villa, présentée sous tous ses angles, de l’entrée à la palissade qui masque les poubelles. Les éclairages pertinents de Tobias Löffler serviront les moments contrastés que ménage la partition. Les décors et costumes de Maria-Alice Bahra sont un régal, qui participe à la drôlerie de l’ouvrage, tout en soulignant les caractères et les situations. Ainsi, ira-t-on jusqu’au show de comédie musicale lorsque les déménageurs (le chœur) bouleverseront l’ordre établi par le vieux célibataire. Pour en revenir aux belles jambes, avec celles, parfaitement modelées, de Norina, elles vont servir bien des desseins contraires. La direction d’acteurs […]
2020-02-29 12:03:06
[…] ; Athens Philharmonia Orchestra (BIS) → Sinfonia très réussie (romantisme enrichi), Concerto pour violon & piano dans une veine néoclassique atonale, étrange image d'un Martinů sous l'influence du Schönberg des années 20 (très convaincant !). À cela s'ajoutent de jolies pièces archaïsantes (en référence à à la Grèce antique, au foklore), par un orchestre aux belles transparences (merci les ingénieurs de BIS, également !). C.P.E. Bach: Oboe Concertos ; Akademie für Alte Musik Berlin, Xenia Löffler (HM) → Pas très séduit par les œuvres pour ma part : on y retrouve les couleurs harmoniques assez déprimantes du père… pour du concerto décoratif, c'est plus sérieux que roboratif. Mais pour ceux qui aiment le style concertant paternel, justement, ce doit être une très bonne opération ! Veracini, Overtures & Concerti, Vol. 2 ; L'Arte dell' Arco (CPO) → Musiques pour grand ensemble instrumental typiques du premier XVIIIe – les amateurs de […]
2019-02-21 06:54:46
[…] apparaissent les Gibichung, espace restreint qui renferme une nouvelle pièce du puzzle du monde (une boîte, tels les cartons qui jonchaient le lit du Rhin dans le Prologue ou le caisson dans lequel se trouvaient les Walkyries), est inclinée, comme prête à glisser, manifestation du désordre du monde ou annonce de sa fin prochaine. Sa conception, avec ses cloisons coulissantes, rappelle l’inspiration japonaise de certains des costumes de Jürgen Rose. Le jeu des lumières (Tobias Löffler), qui illuminent notamment l’intérieur de ce caisson, est magnifique. Mark Stone, impeccable baryton, est un Gunther dont la présence scénique et les qualités de timbre et de projection expriment davantage la noblesse du personnage qu’une veulerie à laquelle on a du mal à croire – et qui réussit à se faire entendre à la fin de l’acte II. De Hagen, la basse Jeremy Milner, par ailleurs d’une grande prestance, a la voix noire et […]