Claude Debussy Ibéria Vidéos
Dernière mise à jour
2024-05-01
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Claude Debussy Claudio Abbado Bruckner Alder Eberhardt Behrens Maillard London Symphony Orchestra 1987 2023
Provided to YouTube by Universal Music Group Debussy: Images for Orchestra, CD 118 - II. Ibéria: c. Le matin d'un jour de fête · London Symphony Orchestra · Claudio Abbado Abbado: Bruckner - Debussy ℗ 1987 Deutsche Grammophon GmbH, Berlin Released on: 2023-02-17 Producer: Gunter Breest Producer, Recording Producer, Studio Personnel, Editor: Christopher Alder Studio Personnel, Balance Engineer: Klaus Hiemann Studio Personnel, Recording Engineer: Jobst Eberhardt Studio Personnel, Recording Engineer: Klaus Behrens Studio Personnel, Editor: Rainer Maillard Composer: Claude Debussy Auto-generated by YouTube.
Orchestre National France Augustin Hadelich Edouard Lalo Berlioz C Debussy Quint Pablo Sarasate 1865 1874 1910
L'Orchestre national de France joue, sous la direction de Cristian Macelaru et avec Augustin Hadelich, la Symphonie espagnole composée en 1874 par Edouard Lalo. 0:01 - I. Allegro non troppo 08:05 - II. Scherzando 12:44 - III. Intermezzo 19:10 - IV. Andante 25:44 - V. Rondo : Allegro La place de Lalo constitue l’un des ponts jetés dans la musique française entre la disparition de Berlioz, qu’il connaîtra fugitivement sur le tard (Berlioz le cite en 1865 parmi ses « virtuoses favoris »), et l’avènement de Debussy. Au plan de l’inspiration également. La Symphonie espagnole, l’ouvrage qui fera le plus pour la renommée du musicien, hérite à n’en pas douter d’Harold en Italie. Les deux symphonies conjuguent la part d’un instrument principal, l’alto pour l’œuvre de Berlioz et le violon pour celle de Lalo, tout en évitant l’appellation – et les tics – du concerto. Avec pareillement l’évocation de contrées de la Méditerranée propices au dépaysement, à l’imaginaire, à la nostalgie : l’Italie dans un cas, l’Espagne dans l’autre. Sachant que le musicien lillois descendait doublement, côtés paternel et maternel, d’un lignage espagnol établi aux Pays-Bas depuis les temps lointains de Charles Quint. De là aussi le sentiment à la fois héroïque et robuste que l’on a cru déceler dans sa musique, et tout particulièrement dans sa Symphonie. Outre la participation d’un soliste, la symphonie tranche aussi par son découpage : en cinq mouvements, peu habituels au genre symphonique, et moins encore à celui concertant. C’est ici encore à Berlioz que l’on songe, mais cette fois à celui de la Symphonie fantastique. Lalo était lui-même un violoniste de talent (comme le rappelle Berlioz). De son goût pour l’instrument et de sa rencontre avec Pablo de Sarasate, gloire du violon s’il en est en ce temps, et de surcroît issu d’un pays qui ne pouvait que susciter son imagination, est née la Symphonie espagnole. À la croisée de plusieurs inspirations. Le premier mouvement débute par de grands accords intenses de l’orchestre, aussitôt enchaînés à un thème du violon d’égale profondeur, passionné sous la virtuosité et entrecoupé des sautes brutales des reprises orchestrales. Un autre motif thématique pourrait emprunter à une mélodie espagnole, assez diffuse toutefois, entrechoquée d’évocations du premier thème en rythmes dansants (de séguedilles ?). La couleur espagnole se fait encore plus caractérisée pour le Scherzando, commencé par des pizzicatos des cordes en grattements de guitare, pour laisser place à l’entremêlement d’un violon aux teintes d’aubade au-dessus d’une jota sautillante de l’orchestre. C’est à Debussy que l’on songe, celui à venir d’Ibéria. Dans l’Intermezzo, de puissants accords en récitatifs de l’orchestre conduisent à une habanera du violon, que des tutti bousculent par endroits. L’Andante pénètre dans un autre climat, en forme de sombre choral, sur une mélodie au souffle large du violon accompagnée d’un orchestre cuivré, toujours dans le bas du registre. L’inspiration prend ici son envol, redescendue pour finir par trois imperceptibles accords conclusifs des cordes (d’orchestre et du soliste). Des appels en forme de 7 tintements lointains d’orchestre, puis plus rapprochés, donnent l’entrée au soliste pour le passage le plus virtuose qui lui est dévolu. Le mouvement Rondo se poursuit par une malagueña déhanchée qui réunit le couple soliste et orchestre, avant une reprise aérienne et festive du passage initial. #Lalo #AugustinHadelich #violon
Debussy Manuel Falla Ravel Satie Stravinsky Nichols 1918 1920 2018
Today marks exactly 100 years since Manuel de Falla finished his masterpiece "Homenaje a Debussy". I hope you enjoy my take on it filmed in front of the Cathedral of Salamanca, Spain. :) "In 1920 de Falla moved to Granada and in that year the French journal 'La Revue musicale' commissioned ten composers, including Ravel, Satie, Stravinsky and de Falla, to write short pieces in memory of Debussy, who had died in 1918. De Falla, who always considered Debussy as one of the chief influences on his music, contributed Homenaje (Homage), a slow, melancholy piece for guitar, subsequently transcribed by him for piano and containing reminiscences of Debussy’s ‘La sérénade interrompue’, ‘Ibéria’ and, at the end, of ‘La soirée dans Grenade’." Written by Roger Nichols via Christoph Denoth's album "Homages" Visit me at (http•••) Audio by Uroš Barič at (http•••) Videography by David Antigüedad at (http•••) Strings by Augustine (http•••) Guitar support by Guitarlift (http•••) Guitar by Dieter Müller 2018
Claude Debussy Mikko Franck Alexandre Kantorow Kantorow Turner Marchand André Caplet Orchestre Philharmonique Radio France Les Éléments 1907 1910 1912
Sous la direction de Mikko Franck, l'Orchestre philharmonique de Radio France joue Ibéria, extrait des Images pour orchestre de Claude Debussy. ALEXANDRE KANTOROW piano CHRISTOPHE GAUGUÉ alto MATHILDE CALDERINI flûte NICOLAS TULLIEZ harpe ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE MIKKO FRANCK direction « J’aime presque autant les images que la musique », avouait Debussy. Nul besoin de cette confidence, cependant, pour deviner ce qui nourrit son imaginaire : le titre de plusieurs partitions révèle que le compositeur, sensible aux préraphaélites, ébloui par Turner, fasciné par Hokusai et Hiroshige, a puisé son inspiration dans le domaine visuel. On songera notamment aux Estampes, aux deux cahiers d’Images pour piano, au vaste triptyque orchestral intitulé lui aussi Images et dont le volet central, Ibéria, est lui-même divisé en trois mouvements. La musique refuse pourtant toute intention descriptive et répugne à imposer des visions trop précises. Si Debussy déclare que, dans Ibéria, « il y a un marchand de pastèques et des gamins qui sifflent », c’est moins pour dévoiler un réel programme que pour affirmer le pouvoir de suggestion de sa musique, laquelle invite l’auditeur à élaborer ses propres images intérieures. Certes, il inclut quelques références folkloriques. Son Image hispanisante, marquée par la présence de castagnettes, d’un tambour de basque et de cordes en pizzicato stylisant la guitare, se souvient de la sévillane et de la habanera. Les éléments pittoresques paraissent toutefois anecdotiques, tant ils sont absorbés par le langage du compositeur. Ce qui importe, c’est de retrouver l’esprit et l’essence des pays évoqués, non d’en proposer une illustration réaliste. Idéal redoutable à approcher et qui oblige à remettre sans cesse l’œuvre en chantier. Huit années séparent le projet des Images pour orchestre de leur achèvement en 1912, car il faut fuir la banalité d’un folklore de carte postale et dissimuler les ficelles de la création. Debussy écrit ainsi à son éditeur Jacques Durand, en 1907 : « Il restait pas mal d’endroits qui m’inquiétaient… c’était bien écrit, mais ce l’était avec ce coutumier métier qu’on a tant de peine à vaincre et qui est si ennuyeux. Il me semble maintenant que j’entrevois véritablement ce qu’il me faut – et non plus ce travail de mandarin pour lequel je ne suis décidément pas fait. » Au terme de ces années de labeur, il est parvenu à inventer un discours dont l’imprévisibilité et la fluidité donnent une sensation d’improvisation. « Vous ne vous figurez pas combien l’enchaînement des Parfums de la nuit avec Le Matin d’un jour de fête se fait naturellement. Ça n’a pas l’air d’être écrit… », se réjouit Debussy dans une lettre adressée à André Caplet, en 1910. Il pouvait en effet se montrer satisfait, tant il a réussi, selon sa propre expression, à atteindre « la chair nue de l’émotion ».
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- Les plus grandes œuvres pour orchestre
- Oeuvres incontournables: période moderne & contemporaine
- Index (par ordre alphabétique): I...