Franz Liszt Paralipomènes à la Divina Commedia Vidéos
Dernière mise à jour
2024-03-20
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Franz Liszt - Prolégomènes à la Divina Commedia, S.158b (early version of Après une lecture du Dante: Fantasia quasi Sonata from the Italy suite of Années de pèlerinage, S.161/7) [Our second and final special video for Liszt’s birthday ] "The principal surviving manuscript of the whole work—itself a copyist’s fair copy—bears many signs of revision, and Liszt may have tinkered with it off and on. At some point he changed the first word of the title to Prolégomènes (as if to say: preliminary observations about Dante), rewrote the coda, and altered many passages in chiefly minor details. A later version rewrites the whole piece extensively, and pastes over large sections or pastes discarded pages together, but this ‘third’ version is easily distinguished as being largely in Liszt’s hand, and being the obvious immediate precursor to the final text, and the final title is already employed for it. For our present purposes, the ‘second’ version includes all of the intermediate layers of fully worked-out revisions, even if they were achieved by degrees originally." (notes by Leslie Howard) This version is pretty much the same with the Paralipomènes à la Divina Commedia, S.158a which we have previously uploaded, except for the coda and other tiny revisions. Together with the S.158a, they are the best MIDIs I've ever made! I spent so much time making the rubato, the dynamics and stuff simply because Dante Sonata is my favourite work by Liszt (: I really wanted to make it perfect, even with its earlier versions :P But there might be some wrong notes in this MIDI since it was transcribed from the MS in Liszt's handwriting XD (At least the MS of this version partly is a copy from a copyist's hand of the S.158a's MS, so it looks slightly better looool) So sorry if there is any :( Nevertheless, have a happy 209th birthday my man (3 days late tho XD) And lots of lots of thanks to the Goethe und Schiller-Archiv in Weimar for the MS! Timestamps: 0:00 - Prima parte (first part) 11:24 - Secondo parte (second part) The earlier version of this (Paralipomènes à la Divina Commedia, S.158a): (http•••) Discord server: (http•••)
Liszt Bach Alexandre Kantorow Kantorow Chopin Tchaïkovski Beethoven Alexandre Siloti Richard Wagner 1714 1835 1837 1840 1862 1876 1880 1882 1883
Le pianiste Alexandre Kantorow interprète Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen, prélude de Liszt d'après la cantante BWV 12 de Bach. Extrait du concert donné le 26 mars à l'Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique. En 1835, Liszt quitte Paris avec sa maîtresse Marie d’Agoult pour se rendre en Suisse. À partir de 1837, il séjourne en Italie. Dans ses Années de pèlerinage, il regroupe des pièces qui font écho à cette période, mais dont la composition s’étend jusqu’au début des années 1880. Le cahier médian, « Deuxième année – Italie », comporte trois morceaux inspirés par des sonnets de Pétrarque : il s’agit en réalité de versions pianistiques de mélodies vocales écrites dans les années 1840, ce dont témoigne leur ligne héritée du bel canto. Après une introduction agitato assai, le Sonnet n° 104 « Pace non trovo » prend la forme d’un nocturne influencé par Chopin. Au centre, un épisode passionné et tumultueux traduit le sujet du poème : l’impossibilité pour l’amant d’accéder à une paix intérieure. Liszt, qui compose nombre de ses œuvres instrumentales à partir d’un substrat littéraire, ne pouvait qu’être fasciné par Dante. Le poète, mis en musique par les madrigalistes de la fin de la Renaissance, était ensuite entré dans un purgatoire dont il sort seulement au début du XIXe siècle. Toutefois, seule une partie de son œuvre rencontre la sensibilité romantique : les musiciens choisissent presque toujours la Divine Comédie et privilégient L’Enfer, qui entre en résonance avec leur goût pour le fantastique et leurs interrogations sur le destin de l’homme. En outre, ils assimilent la trajectoire de l’enfer vers le paradis à la quête de l’idéal, Dante à l’artiste romantique. Placée au cœur d’une réflexion sur la poétisation de la musique, la Divine Comédie suscite de nombreuses œuvres instrumentales, presque toutes oubliées de nos jours, à l’exception de celles de Liszt et Tchaïkovski (Francesca da Rimini, 1876). Après une lecture du Dante est esquissé en 1837. Liszt envisage un temps de l’intituler Paralipomènes à la Divina Commedia. Fantaisie symphonique : signe qu’il considère sa pièce pianistique comme un « supplément » à l’œuvre de Dante – non comme une « illustration » – et qu’il ambitionne de lui donner une ampleur orchestrale. La source littéraire motive l’élaboration d’une forme émancipée des schémas préétablis, même si subsistent quelques traces de forme sonate, comme le suggère le sous-titre « fantasia quasi sonata ». Elle encourage des audaces de langage sans équivalent à l’époque : dès les premières mesures, le triton (la-mi bémol), en détruisant tout sentiment tonal, évoque les puissances infernales (depuis le XIe siècle, l’intervalle est associé à Satan et surnommé « diabolus in musica »). Dante « trouvera peut-être un jour son expression musicale dans le Beethoven de l’avenir », suppute Liszt, en s’identifiant à cette figure de prophète. Au fil du temps, son langage devient d’ailleurs de plus en plus audacieux, notamment grâce à l’usage du chromatisme (l’abondance de demi-tons, l’intervalle le plus petit utilisé dans la musique occidentale jusqu’au XXe siècle). Il n’est pas fortuit qu’il compose un prélude à partir du chœur initial de la Cantate Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen de Bach (1714), puis qu’il le développe dans une monumentale série de Variations trois ans plus tard, en 1862, au moment du décès de sa fille Blandine. À l’époque baroque, la basse obstinée (une formule de basse sans cesse répétée), chromatique et descendante sur laquelle est fondé le chœur, exprimait en effet la douleur, voire évoquait la mort (Bach l’a d’ailleurs réutilisée dans le Crucifixus de sa Messe en si mineur). « Les pleurs et les lamentations, les tourments et le découragement, l’angoisse et la détresse, voilà le pain noir des chrétiens qui portent le signe de Jésus », chante la cantate. À partir du motif de basse obstinée, Liszt réalise un saisissant drame sonore, où s’expriment l’abattement, la souffrance, le désespoir, mais aussi la révolte devant la cruauté du destin. Au centre de la partition, un épisode en style de récitatif précède la dernière série de variations, laquelle mène à d’amples accords symphoniques. La dernière section cite le choral Was Gott tut, das ist wohl getan (« Ce que Dieu fait est bien fait ») qui conclut la cantate de Bach. Avec cette éclatante péroraison en mode majeur, la lumière triomphe des ténèbres. Comme dans la Divine Comédie, l’âme s’élève de l’Enfer vers le Paradis. Mais les ombres funestes planent constamment sur la musique du dernier Liszt, comme on l’entend dans Abschied (arrangement d’un chant populaire russe, sans doute transmis par son élève Alexandre Siloti) et surtout dans La Lugubre Gondole, donnée ici dans sa deuxième version. Liszt compose cette pièce à la fin de l’année 1882, passée à Venise en compagnie de Richard Wagner (époux de sa fille Cosima). L’auteur de Parsifal est alors victime de malaises cardiaques qui l’emporteront le 13 février 1883. Pressentimen...
Franz Liszt Dickinson Carlo Grante
Rebekah Dickinson, pianist, live: "Liszt: Paralipomènes à la “Divina Commedia” The Bösendofer Recitals - Carlo Grante, Artistic Director Rebekah Dickinson, pianist "Dante-themes in Liszt" Franz Liszt: Paralipomènes à la “Divina Commedia” - Fantasie Symphonique Produced by Associazione culturale Colle Ionci - Mozart Italia
Dickinson Franz Liszt Carlo Grante
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