Amédée Gastoué Vidéos
musicologue et compositeur français
- musique classique
- France
- compositeur ou compositrice, musicologue, professeur ou professeure de musique, répétiteur vocal, organiste
Dernière mise à jour
2024-04-29
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Fénelon Amédée Gastoué Villiers Sauveur 1651 1715 1873 1943
Texte de François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651 † 1715), archevêque de Cambrai, de l'Académie française. Mélodie d'Amédée Gastoué (1873 † 1943), maître de chapelle de Saint-Jean-Baptiste de Belleville, commandeur de l'Ordre de saint Grégoire le Grand Harmonisation d'Henri Adam de Villiers. Sur ce texte fameux de Fénelon fut adaptée à la fin du XVIIIème siècle / vraisemblablement par les Sulpiciens / une mélodie bien profane alors très à la mode (« Que ne suis-je la fougère Où sur la fin du jour, Se repose ma bergère, Sous la garde de l'amour ? »), mélodie elle-même tirée d'un opéra de Pergolèse (mélodie du reste réutilisée au XXème siècle pour le générique de l'émission « Bonne nuit les petits » !). Dans son opuscule « Le Chant populaire à l'Eglise et dans les Confréries et Patronages », le génial musicologue que fut Amédée Gastoué préféra revêtir le cantique de Fénelon d'une mélodie nouvelle, plus dans l'esprit du chant ecclésiastique traditionnel. C'est cette heureuse mélodie que j'ai harmonisée et que nous chantons tous les ans à Saint-Eugène pour le temps de la Passion. Voici le texte du fameux cantique de Fénelon : 1. Au sang qu'un Dieu va répandre, Ah ! mêlez du moins vos pleurs, Chrétiens qui venez entendre Le récit de ses douleurs Puisque c'est pour vos offenses Que ce Dieu souffre aujourd'hui, Animés par ses souffrances, Vivez & mourez pour lui. 2. Dans un jardin solitaire Il sent de rudes combats; Il prie, il craint, il espère, Son cœur veut et ne veux pas. Tantôt la crainte est plus forte, Et tantôt l'amour plus fort : Mais enfin l'amour l'emporte Et lui fait choisir la mort. 3. Judas, que la fureur guide, L'aborde d'un air soumis; Il l'embrasse... et ce perfide Le livre à ses ennemis ! Judas, un pécheur t'imite Quand il feint de L'apaiser; Souvent sa bouche hypocrite Le trahit par un baiser. 4. On l'abandonne à la rage De cent tigres inhumains; Sur son aimable visage Les soldats portent leurs mains Vous deviez, Anges fidèles, Témoins de leurs attentats, Ou le mettre sous vos ailes, Ou frapper tous ces ingrats. 5. Ils le traînent au grand-prêtre, Qui seconde leur fureur, Et ne veut le reconnaître Que pour un blasphémateur. Quand il jugera la terre Ce sauveur aura son tour: Aux éclats de son tonnerre Tu le connaîtras un jour. 6. Tandis qu'il se sacrifie, Tout conspire à l'outrager: Pierre lui-même l'oublie, Et le traite d'étranger. Mais Jésus perce son âme D'un regard tendre et vainqueur, Et met d'un seul trait de flamme Le repentir dans son cœur. 7. Chez Pilate on le compare Au dernier des scélérats ; Qu'entends-je ! ô peuple barbare, Tes cris sont pour Barabbas ! Quelle indigne préférence ! Le juste est abandonné ; On condamne l'innocence, Et le crime est pardonné. 8. On le dépouille, on l'attache, Chacun arme son courroux: Je vois cet Agneau sans tache Tombant presque sous les coups. C'est à nous d'être victimes, Arrêtez, cruels bourreaux ! C'est pour effacer vos crimes Que son sang coule à grands flots. 9. Une couronne cruelle Perce son auguste front: A ce chef, à ce modèle, Mondains, vous faites affront. Il languit dans les supplices, C'est un homme de douleurs: Vous vivez dans les délices, Vous vous couronnez de fleurs. 10. Il marche, il monte au Calvaire Chargé d'un infâme bois: De là, comme d'une chaire, Il fait entendre sa voix : « Ciel, dérobe à la vengeance Ceux qui m'osent outrager ! » C'est ainsi, quand on l'offense, Qu'un chrétien doit se venger. 11. Une troupe mutinée L'insulte et crie à l'envi : S'il changeait sa destinée, Oui, nous croirions tous en lui ! Il peut la changer sans peine Malgré vos nœuds et vos clous : Mais le nœud qui seul l'enchaîne, C'est l'amour qu'il a pour nous. 12. Ah! de ce lit de souffrance, Seigneur, ne descendez pas: Suspendez votre puissance, Restez-y jusqu'au trépas. Mais tenez votre promesse, Attirez-nous près de vous ; Pour prix de votre tendresse, Puissions-nous y mourir tous ! 13. Il expire, et la nature Dans lui pleure son auteur : Il n'est point de créature Qui ne marque sa douleur. Un spectacle si terrible Ne pourra-t-il me toucher ? Et serai-je moins sensible Que n'est le plus dur rocher ?
Jehan Titelouze Amédée Gastoué Crespin Carlier Fijan Marin Mersenne Gigault Marcel Dupré Harmonie Universelle 1562 1563 1585 1588 1600 1604 1610 1613 1623 1626 1630 1633 1634 1930 1942 1985
Jean Titelouze (o Jehan Titelouze) fue organista compositor y poeta francés nacido en Saint-Omer, en 1562 y fallecido en Ruán, el 24 de octubre de 1633. Si bien históricamente pertenece al primer barroco, su estilo encaja firmemente en la tradición del Renacimiento, y en su obra se distingue el órgano de lo generalmente utilizado en Francia en el siglo XVII. Sus himnos y el Magnificat son las primeras composiciones para órgano en su país, por lo cual se le considera el fundador de la Escuela Francesa de órgano. En un estudio de 1930, Amédée Gastoué sugirió que el apellido Titelouze podría ser de origen irlandés o inglés, pero esta teoría ha sido refutada y Titelouze está ahora vinculado a "de Toulouse". Nacido en Saint-Omer en 1562 (o 1563, pues se desconoce la fecha exacta) se educó allí, fue ordenado sacerdote en 1585 y sirvió como organista en la Catedral de Saint-Omer. Se trasladó a Ruán al año siguiente y en 1588 sustituyó a François Josselin como organista de la Catedral de Rouen. Su trabajo no se limitó únicamente a Rouen, pues fue también asesor de órgano en otras ciudades. En 1600 Titelouze invitó al famoso constructor de órganos franco-flamenco Crespin Carlier a trabajar en la Catedral de Rouen. El resultado de esta colaboración es descrita por los críticos como de las mejores de Francia. Las obras posteriores de Carlier fijan la pauta de la tradición clásica francesa. Titelouze siguió trabajando de vez en cuando con Carlier en diversos instrumentos. En 1604 Titelouze se convirtió en ciudadano francés, pues Saint-Omer, donde nació, había sido hasta entonces una ciudad española de Holanda. En 1610 pasó a ser canónigo de la Catedral de Rouen. En 1613 ganó su primer premio de la sociedad literaria de Rouen, la Academia de Palinods, por sus poemas. En 1623 publicó su Hymnes de l'Eglise, una colección de explicaciones sobre himnos gregorianos de uso litúrgico. En ese mismo año, por problemas de salud, Titelouze se retiró parcialmente de la oficina del organista, pero manteniendo el puesto hasta su muerte. En 1626 publicó una segunda colección de canciones de órganos, el Magnificat, que contiene ocho elaboraciones sobre el canto del Magníficat. En 1630 recibió un nuevo premio Académie des Palinods. Murió tres años más tarde. Titelouze fue amigo de Marin Mersenne, un importante teórico de la música, matemático, filósofo y teólogo francés. Mersenne le dio asesoramiento sobre el Tratado de L'Harmonie Universelle, publicado en 1634-37. Aunque la música polifónica pronto desapareció de la música de órgano, la influencia pervivió años después de su muerte. Por ejemplo, el organista y compositor Nicolás Gigault incluyó una fuga a la Manière de Titelouze en su Libro musique pour l'orgue de 1985. Aproximadamente trescientos años más tarde, un compositor de obras de órgano, Marcel Dupré se inspiró en él para escribir Le Tombeau de Titelouze, opus 38 (1942).
Albert Lavignac Thibault Antoine François Marmontel François Benoist Ambroise Thomas Claude Debussy Vincent Indy Indy Philipp Jarnach Gabriel Pierné Amédée Gastoué Francis Casadesus Casadesus Jaques Dalcroze Florent Schmitt 1871 1875 1891 1895 1915 2017
Albert Lavignac : Galop-Marche à 8 mains (Le grand galop) Concert des Amateurs Virtuoses ! Première partie : élèves des classes de piano du conservatoire de Fontainebleau Mise en place et répétitions : Aurore Paltou (professeur de piano) ♫ FOLLOW ME ▹ Instagram - (http•••) Alexandre Jean Albert Lavignac est un musicographe et pédagogue français, connu pour ses écrits théoriques. On retient hélas parfois de lui ce seul morceau. Lavignac étudia avec Antoine François Marmontel, François Benoist et Ambroise Thomas au Conservatoire de Paris, où il fut par la suite nommé répétiteur en 1871, professeur de solfège en 1875 et professeur d'harmonie de 1891 à 1915. On compte notamment parmi ses élèves Claude Debussy, Vincent d'Indy, Philipp Jarnach, Gabriel Pierné, Amédée Gastoué, Francis Casadesus,Roger Pénau, Paul Cappé, Emile Jaques-Dalcroze et Florent Schmitt. Son ouvrage principal, La Musique et les Musiciens (1895), un aperçu très complet de la grammaire musicale, de ses règles élémentaires et du matériel musical, fut étudié longtemps après sa mort. Il y associe notamment des instruments avec des couleurs, des formations instrumentales avec différents types de tableaux et, selon son interprétation, les caractéristiques de chaque tonalité. Fichier : Albert Lavignac, Galop-Marche à 8 mains - (Carla, Daniel, Mathys, Thibault) le 10.03.2017.mp4
Jehan Titelouze Parisot Amédée Gastoué 1562 1585 1588 1633 1930
Le 3e verset, fugué, de l'hymne Urbs Jerusalem à l'orgue Parisot de Notre Dame de Guibray Jean (Jehan) Titelouze (c. 1562/3 / 24 October 1633) was a French composer, poet and organist of the early Baroque period. His style was firmly rooted in the Renaissance vocal tradition, and as such was far removed from the distinctly French style of organ music that developed during the mid-17th century. However, his hymns and Magnificat settings are the earliest known published French organ collections, and he is regarded as the first composer of the French organ school. In a 1930 study Amédée Gastoué suggested that the surname Titelouze may be of English or Irish origin (more specifically, derived from "Title-House"),[1] but recently this theory has been disproven, and "Titelouze" is now linked to "de Toulouse".[2] Titelouze was born in Saint-Omer in 1562/3 (his exact date of birth is unknown) and educated there; by 1585 he entered priesthood and served as organist of the Saint-Omer Cathedral. He moved to Rouen later that year and in 1588 succeeded François Josseline as organist of the Rouen Cathedral. His work was not limited to Rouen: he also acted as organ consultant and helped with installation and repairing of important instruments in various cities.
ou
- chronologie: Compositeurs (Europe). Artistes lyriques (Europe). Interprètes (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): G...