Maurice Corneil de Thoran Video
direttore d'orchestra
- Belgio
Ultimo aggiornamento
2024-05-05
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Joseph Rogatchewsky Maurice Corneil Thoran Opéra Comique Théâtre Monnaie Wiener Staatsoper Concertgebouw Amsterdam 1891 1922 1927 1953 1959 1985
Joseph Rogatchewsky - Les Pécheurs de Perles - Romance de Nadir - Columbia 12527 enregistré le 11 juillet 1927 Joseph Rogatchewsky est un ténor russe né à Mirgorod (Ukraine) le 20 novembre 1891 et mort à Ixelles le 31 mars 1985. Il vient à Paris peu avant la Première Guerre mondiale et s'engage comme volontaire dans l'armée française. Il entre ensuite au Conservatoire de Paris et obtient un premier prix de chant et d'art lyrique. L'Opéra-Comique l'engage en 1922 et deux ans plus tard Maurice Corneil de Thoran l'invite à Bruxelles, au Théâtre de la Monnaie pour chanter Werther, qui assoit sa célébrité. Les grandes institutions le réclament : le Wiener Staatsoper, l'Opéra de Paris, le Concertgebouw d'Amsterdam, l'Opéra de Berlin s'ouvrent à lui, mais il préfère rester au Théâtre de la Monnaie et s'installe définitivement à Bruxelles. Il interprète de nombreux rôles, dont les plus importants dans Tannhäuser, Parsifal et Lohengrin. C'est cependant surtout dans l'opéra français qu'il connaît ses plus grands succès. À la mort de Corneil de Thoran en janvier 1953, il est appelé à diriger le Théâtre de la Monnaie, fonction qu'il occupera jusqu'en 1959, cédant la place à Maurice Huisman. Il donnera ensuite des cours d'art lyrique au Conservatoire royal de Mons. Source Wikipedia
Ravel Mertens Sabata Hindemith Clara Clairbert Corneil Thoran Schubert Rimsky Korsakov Darius Milhaud Rossignol Opéra Comique Opéra Monte Carlo 1902 1907 1916 1925 1926 1931
«L'Enfant et les sortilège», un chef-d'oeuvre insolite signé Colette et Ravel Fille de Colette et d'Henry de Jouvenel, Bel Gazou a deux ou trois ans. Colette, qui a tant d'élans intérieurs quand il s'agit de l'enfance, imagine un divertissement féerique qu'elle appelle «Ballet pour ma fille». Elle ne sait pas encore que ce sera la source d'un chef d'oeuvre insolite qui reste d'ailleurs unique dans l'histoire du théâtre musical. Nous sommes en 1916. Il faudra dix ans pour que naisse cette fantaisie lyrique: le temps de choisir un compositeur, et surtout le temps, pour celui-ci, de s'immerger lucidement dans cette folie sage qui sera finalement «L'Enfant et les sortilèges». Décidément, l'opéra français est en pleine reconversion depuis «Pelléas et Mélisande» en 1902. Finis les livrets souvent quelconques: de vrais écrivains s'allient à de grands compositeurs. Ni Ravel ni Colette ne sont évidemment des nouveaux venus au théâtre. En 1907, l'Opéra-comique a créé «L'Heure espagnole» sur un texte de Franc-Nohain. Ravel y mêlait son humour et sa chère hispanité. Colette avait souvent joué, à Bruxelles ou à Paris, notamment «Pan» de Van Lerberghe et quelques spectacles plus «risqués» d'un music-hall qui se voulait audacieux. TOUT EST DEVENU MIRACLE Colette et Ravel parallèles: c'est un dialogue qui fait rêver. On sait qu'elle a choisi Ravel parmi les noms que lui avait proposés Jacques Rouché, directeur de l'Opéra. On sait que Ravel, qui ne faisait pas n'importe quoi, s'était attaché à ce projet qu'il pouvait accomplir mieux que personne. Ils se consultent parfois sur tel ou tel problème: comment réaliser musicalement le duo de chats qui miaulent, les interventions de la grande horloge, les éclats du feu-qui-parle, et comment, dans tout cela, trouver le chant de l'enfant, cet enfant à la fois traqué par les sortilèges qu'il a provoqués, puis sauvé de lui-même, apaisé par eux? Tout est devenu miracle, et pas seulement parce que le chat gronde, que la théière parle ou que l'arbre se plaint. C'est l'alliance magique d'un enfant et de ce qui l'entoure, d'une histoire qui a la liberté du dessin animé secrètement humanisé avec la liberté d'une partition qui se délecte, qui nous délecte, dans tous les rythmes et tous les chants. «L'Enfant et les sortilèges» était prêt au seuil de 1925. C'est l'Opéra de Monte-Carlo, avec sa «salle Garnier» dans le célèbre casino, qui en assure la création le 21 mars 1925. On y a constitué une belle affiche, plus encore pour la réalisation que par les chanteurs. L'orchestre est dirigé par Vittorio de Sabata, ce grand chef triestin alors au seuil d'une brillante carrière. La mise en scène, c'est un prodigieux artiste qui l'assume: Georges Balanchine! Celui-ci est alors dans les Ballets russes, mais il a déjà tout son instinct favorable à une expression musicale à la fois créatrice et fidèle. Vingt ans plus tard, il réglera les fabuleux «Quatre Tempéraments» de Hindemith et fera du New York City Ballet une compagnie unique au monde. CLARA CLAIRBERT, TROIS FOIS La carrière de l'«Enfant et les sortilèges» commence. Plus lente bien sûr: une oeuvre lyrique prend son temps pour faire son chemin. Paris a-t-il été vexé du privilège de Monte-Carlo? Quand Albert Wolf dirige l'oeuvre à l'Opéra-Comique, les choses ne se passent pas sans manifestations diverses... En revanche, Bruxelles se signale beaucoup mieux. Le 11 février 1926, La Monnaie monte «L'Enfant et les sortilèges». Le théâtre que dirigeaient alors Corneil de Thoran, Jean Van Glabbeke et Paul Spaak était déjà, d'une manière naturellement différente d'aujourd'hui, une grande maison. L'oeuvre de Colette et Ravel était donc révélée ici dans sa fraîcheur. Elle allait avoir 14 représentations, succédant notamment, cette saison-là, à «Fier à bras» de Schubert, précédant notamment «Le Tsar Saltan» de Rimsky-Korsakov et la création des «Malheurs d'Orphée» de Darius Milhaud. Des noms nous frappent encore. Trois personnages - Le Feu, la Princesse et le Rossignol - sont assumés par la même interprète que Ravel a voulue brillante et vocalisante. À la Monnaie en 1926, c'est une jeune cantatrice qui a débuté quinze mois plus tôt et qui s'appelle Clara Clairbert. L'Enfant s'appelle Livine Mertens. Un des plus beaux moments de l'oeuvre, c'est l'adieu de l'Enfant à la Princesse; il pourrait symboliser tout ceci: Toi le coeur de la rose,
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